Sciences du vivant : décloisonner recherche publique et privée

Tribune d’Aurélie Andrieux-Bonneau, Directrice Affaires Publiques, Politiques de Santé et Communication (MSD France)

En 2015, le laboratoire MSD* lançait ce qui est devenu le premier fonds de soutien à la recherche en France dans les sciences du vivant : MSDAVENIR.

Cette initiative est née d’un constat simple : en dépit de l’excellence de la recherche en santé de la France, conforter sa place de leader dans le domaine et participer à couvrir les besoins en santé de notre pays nous apparaissait essentiel. C’est donc la conviction sur laquelle nous avons créé le fonds de dotation. Et c’est, depuis, tout l’enjeu de MSDAVENIR : soutenir l’écosystème de recherche français en alliant les forces du privé et du public, afin de stimuler l’innovation en santé – en particulier dans les domaines où des besoins pressants demeurent – pour in fine améliorer la vie des patients.

Car nous sommes persuadés que la France, avec ses équipes de chercheurs et ses instituts de premier plan, dispose d’atouts considérables en matière de recherche en santé. En y adjoignant l’expertise et la puissance du secteur privé, nous sommes convaincus que l’impact sur le processus d’innovation sera décuplé ! MSDAVENIR a donc été doté d’une enveloppe de 117 millions d’euros pour favoriser les alliances d’expertises multidisciplinaires et les collaborations entre les secteurs public et privé, et ainsi accélérer le processus d’innovation.

En favorisant la transversalité, le décloisonnement et la coopération, nous donnons aux scientifiques les moyens de mener à bien leurs travaux et de les pousser toujours plus loin, avec l’assurance que la propriété intellectuelle de leurs découvertes leur revient – un modèle unique en Europe. Sans ce soutien, des projets – parfois risqués – ne pourraient être menés, laissant des enjeux de santé publique sans réponse.

Depuis le lancement du fonds, nous avons eu la chance et le plaisir de nouer des relations partenariales fortes avec de nombreux laboratoires, universités et instituts de recherche de renom. Ces collaborations public-privé consolident jour après jour l’empreinte de la France en matière de R&D, et nous sommes fiers d’être un vrai partenaire de confiance et fiers de ce que nous avons déjà accompli avec les chercheurs, au service de la Société.

Les chiffres, d’ailleurs, parlent d’eux-mêmes : plus de 90 projets soutenus, près de 500 articles publiés dans des revues prestigieuses, 18 brevets déposés, pas loin de 500 chercheurs accompagnés, qui témoignent eux-mêmes de ce succès. Pour ne citer que deux d’entre eux : « le fonds permet de lancer des programmes de recherche très ambitieux et d’attirer de nombreux jeunes talents », ou « la collaboration extrêmement efficace avec MSDAVENIR se fait au profit de projets qui serviront à des patients, des malades, la société. »

En décloisonnant recherche publique et privée, certes, nous participons à l’innovation sur le territoire, mais cela va plus loin. Nous contribuons également à la souveraineté et à l’indépendance sanitaire de la France, car ce type de collaborations est un levier majeur pour attirer les investissements. C’est donc une véritable fierté d’être un stimulateur du progrès scientifique, mais surtout le premier partenaire privé de la recherche publique en santé en France !

Aurélie Andrieux-Bonneau

* Merck Sharp and Dohme (MSD) est un laboratoire pharmaceutique américain. Société employant 68 000 personnes dans le monde, elle est l’une des cinq plus grandes sociétés pharmaceutiques mondiales. 


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