Boarding Ring : des lunettes révolutionnaires qui éliminent le mal des transports

La start-up Boarding Ring révolutionne le traitement du mal des transports sans médicaments ni traitement.

Qui n’a jamais ressenti ce léger vertige, cette nausée insidieuse, ce malaise qui transforme un trajet en supplice ? Le mal des transports – ou cinétose pour les experts – empoisonne la vie d’un voyageur sur trois. Face à ce fléau discret mais bien réel, une petite entreprise varoise, Boarding Ring, a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Son arme ? Une innovation à la fois simple et redoutablement efficace : rétablir l’équilibre sensoriel là où le cerveau perd pied.

Les symptômes disparaissent en quelques minutes

Le mal des transports n’est pas une fatalité. C’est une erreur d’interprétation du cerveau. L’oreille interne, qui détecte les mouvements, et l’œil, qui perçoit l’environnement stable ou mouvant, ne racontent pas la même histoire. Résultat : une incohérence sensorielle qui peut vite dégénérer en vertiges et en nausées. « Le mal de mer, c’est ce conflit entre ce que perçoivent les osselets de l’oreille et ce que voit l’œil », résume Antoine Jeannin, cofondateur de Boarding Ring.

L’innovation de Boarding Ring tient en une idée lumineuse : réintroduire un repère visuel fiable. Ses Boarding Glasses, des lunettes cerclées d’un liquide bleu, permettent aux yeux de retrouver un horizon cohérent. Résultat ? Le cerveau réajuste sa perception du mouvement, et les symptômes disparaissent en quelques minutes. Une technologie brevetée, sans médicaments ni effets secondaires.

Pour les professionnels, la start-up a conçu une autre arme : Boarding Light, un système de colonnes LED qui recréent un horizon artificiel dans une pièce. Testé sur un patrouilleur de la Marine nationale, le dispositif a réduit les symptômes de moitié chez l’ensemble des marins, et supprimé totalement le mal des transports chez trois quarts d’entre eux.

La gamme élargie de Bording Ring

Boarding Ring ne s’est pas arrêtée aux lunettes classiques. Elle a élargi sa gamme avec :

  • Ringo, un modèle spécialement conçu pour les enfants, adapté à leur champ visuel en développement. Succès immédiat : 92 % des jeunes testeurs soulagés, et des parents conquis.
  • Une version solaire, qui combine protection UV et lutte contre la cinétose, idéale pour les sports nautiques et les pistes de ski.

Le pari semble gagné : plus de 55 000 lunettes vendues, un financement participatif qui a explosé les compteurs, et un développement qui s’accélère.

Un succès validé scientifiquement

L’efficacité des solutions Boarding Ring ne repose pas que sur l’enthousiasme des utilisateurs. Une étude menée par l’université de Toulon, soumise aux revues The Lancet et Nature, suggère une réussite éclatante : plus de 90 % des cas soulagés en moins de dix minutes. Un gage de sérieux qui a valu à l’entreprise une prime au CES de Las Vegas et une reconnaissance croissante dans le monde scientifique et industriel.

L’entreprise varoise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après la mer et l’air, elle vise désormais la voiture et la réalité virtuelle. Des discussions sont en cours avec un équipementier pour intégrer un horizon artificiel dans les véhicules, via des LED placées sur les piliers de porte. Pour financer ce développement, un road show auprès des investisseurs est prévu en 2024.

Derrière Boarding Ring, il y a avant tout un homme : Hubert Jeannin, spécialiste en sciences cognitives et en optique, lui-même victime du mal des transports. De ses observations, puis des échanges avec ses fils Antoine et Renaud, naîtra l’idée des lunettes à niveaux, ancêtres des Boarding Glasses. Une belle démonstration que l’innovation peut naître d’un simple constat du quotidien.


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