Quelle est la genèse de votre entreprise ? En effet, en 2016, on parlait encore peu de la réduction des gaz à effet de serre du secteur des transports…
François Gatineau : En créant Mobileese, j’ai souhaité apporter ma contribution à la décarbonation de nos usages. Ayant une expérience aboutie dans le domaine de l’énergie et des transports, c’est tout naturellement que le sujet de la décarbonation des mobilités est apparu comme cible de choix, plus particulièrement en contribuant à les électrifier. En terme de proposition de valeur, j’ai donc développé une offre de conseil, puis 5 ans après j’ai ajouté la dimension Bureau d’études techniques que j’ai fait certifier.
Qui sont vos principaux concurrents aujourd’hui ?
On retrouve d’autres cabinets de conseil sur une partie de nos activités, des bureaux d’études techniques en électricité sur le volet plus technique, des sociétés d’ingénierie proposant une offre intégrée sur les déploiements d’infrastructures de recharge.
Combien de collaborateurs comptez-vous aujourd’hui ? Comment êtes-vous financés ?
Une douzaine de collaborateurs à ce stade avec une cible de 19 fin 2024. Pour l’instant, nous nous finançons en propre, nous sommes une société rentable.
Qui sont vos clients et quels sont leurs besoins identifiés ? Combien de clients touchez-vous ?
Nous avons depuis notre démarrage acquis une centaine de clients, qui vont de la PME à la société du CAC 40, en passant par des collectivités régionales, départementales ou des communes. Les clients viennent nous voir pour un accompagnement 360° à la fois métier, technique et organisationnel, mais surtout en tant qu’acteur indépendant, garant de l’agnosticité de nos travaux.
Quels sont vos projets pour les prochains mois ?
Nous allons enrichir notre portefeuille d’offres d’accompagnement de nos clients pour leur apporter toujours plus de valeur et de sérénité dans cette transition énergétique des mobilités. Nous allons aussi étendre les expertises sur les volets techniques pour favoriser les systèmes énergétiques les plus vertueux.
À quelles transformations majeures votre secteur doit-il s’attendre dans les prochaines années ?
L’électrification des usages va nécessiter un accompagnement très fin des organisations pour quelles réussissent ce challenge. Il faudra trouver les ressources humaines pour y répondre, mais surtout être sûr que les nouvelles infrastructures soient sûres et pérennes. La qualité est clé et de nouveaux entrants pourraient proposer des services inadaptés à cet égard.
Propos recueillis par Julien Decourt
