Les taux d’intérêt sont en baisse, s’établissant à 3,62% contre 4,21% il y a un an. Cette diminution, couplée aux annonces de la Banque Centrale Européenne laissant présager une nouvelle baisse des taux directeurs d’ici la fin de l’année, contribue à un climat plus favorable pour les acquéreurs.Le volume des transactions a augmenté de 2,5% par rapport au trimestre précédent, confirmant une tendance à la hausse déjà observée à la fin du premier semestre. Les intentions d’achat sont également en progression de 5% à l’échelle nationale.
Paris retrouve son attractivité
Paris semble particulièrement dynamique, avec une hausse de la demande de 11% et des transactions en augmentation de 9%. La capitale bénéficie d’une baisse significative des prix, passant de 10 588 €/m² en décembre 2021 à 9 488 €/m² actuellement.
Prix en baisse et disparités régionales
Les prix continuent globalement leur tendance baissière, avec une diminution de 4,5% sur un an au niveau national. Cette baisse est plus marquée pour les maisons (-6,8%) que pour les appartements (-2,9%).Cependant, le marché reste contrasté selon les régions. L’Île-de-France, hors Paris, connaît un recul de la demande de 1%, principalement dû à des prix jugés encore trop élevés.
Malgré ces signes positifs, Yann Jéhanno, Président du réseau Laforêt, reste prudent : « Il est encore prématuré de tirer des conclusions hâtives. Les mois à venir s’annoncent cruciaux pour l’immobilier. Malgré des signaux encourageants, l’inflation et l’incertitude économique et politique demeurent préoccupantes. »Le rapport souligne également la nécessité de soutenir les primo-accédants, qui ne représentent que 31% des transactions, et d’établir un cadre fiscal stable pour restaurer la confiance des investisseurs.La période à venir s’annonce donc décisive pour le secteur immobilier, l’accès au logement et les finances de l’État, qui pourrait soutenir un secteur toujours très contributeur.