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Depuis l’été 2023, Luis Enrique touche 1 million d’euros brut chaque mois au Paris Saint-Germain. Ce contrat fait de lui l’entraîneur le mieux payé de Ligue 1 et l’un des mieux rémunérés au monde. Derrière ce chiffre, un changement de cap stratégique : le PSG a misé sur la stabilité technique plutôt que sur les stars du terrain.
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Le plus gros salaire d’un entraîneur en France
Avec 12 millions d’euros par an, Luis Enrique surclasse ses homologues en Ligue 1. Roberto De Zerbi, deuxième au classement, perçoit 550 000 € mensuels à l’Olympique de Marseille, loin devant Paulo Fonseca à Lyon (320 000 €). L’Espagnol a vu son salaire réévalué en février 2025, lors de la prolongation de son contrat jusqu’en juin 2027. Le PSG a validé cette hausse pour verrouiller un cadre devenu central dans sa nouvelle architecture sportive.
Ses revenus hebdomadaires frôlent les 231 000 euros, soit près de 33 000 euros par jour. À ce niveau, aucun autre entraîneur en France ne rivalise. Le PSG assume cette singularité financière dans un championnat où il joue, économiquement, dans une autre catégorie.
Dans le top 6 mondial des coachs les mieux payés
Sur le plan mondial, Luis Enrique figure au sixième rang des entraîneurs les mieux rémunérés. Devant lui, on retrouve essentiellement des techniciens évoluant en Premier League ou au Moyen-Orient :
- Simone Inzaghi (Al-Hilal) : 2,20 M€/mois
- Diego Simeone (Atlético Madrid) : 2,17 M€/mois
- Pep Guardiola (Manchester City) : 1,94 M€/mois
- Mikel Arteta (Arsenal) : 1,48 M€/mois
- David Moyes (Everton) : 1,23 M€/mois
Il est ainsi le deuxième coach le mieux payé d’Europe continentale, juste derrière Simeone, et devance des figures comme Carlo Ancelotti (910 000 €), Antonio Conte (1 M€) ou Hansi Flick (625 000 €).
Cette position reflète un équilibre entre reconnaissance sportive et maîtrise budgétaire : ni folie saoudienne, ni économie de moyens.
Des résultats au rendez-vous dès la première saison
Le salaire de Luis Enrique s’explique aussi par les titres. En deux ans, il a rapporté sept trophées au PSG, dont une Ligue des Champions historique remportée face à l’Inter Milan (5-0) à Munich en mai 2025. Ce succès européen est intervenu après le départ de Mbappé, dans un contexte de reconstruction profonde.
Le palmarès de l’Espagnol avec Paris est dense : deux Ligue 1, deux Coupes de France, deux Trophées des Champions et une Supercoupe de l’UEFA. Il a posé les bases d’un nouveau cycle, orienté performance collective et rigueur tactique.
Depuis 2023, le PSG a fait évoluer son modèle. Moins de stars, plus de cohérence. Luis Enrique en est devenu la pièce maîtresse. Son management repose sur un pressing haut, une possession mobile et une rotation réfléchie des joueurs. Le président Nasser Al-Khelaïfi résume ce virage : « Si les stars suffisaient à gagner, on aurait huit Ligues des Champions. » Le club a recentré sa stratégie sur l’organisation et la direction technique, considérant désormais l’entraîneur comme chef de projet. Un choix validé par les résultats.
Un technicien déjà confirmé au plus haut niveau
Avant Paris, Luis Enrique avait déjà fait ses preuves. Au FC Barcelone (2014-2017), il a remporté neuf titres, dont une Ligue des Champions. Son taux de victoire y a atteint 76 %, un record. Passé également par l’AS Rome, il a accumulé une expérience variée dans les grands championnats européens. Ce parcours justifie aujourd’hui son statut dans l’élite.
En comparaison avec les autres top coachs européens, la rémunération de Luis Enrique reste cohérente. Elle reflète à la fois son palmarès, sa capacité d’adaptation et son rôle stratégique dans la transformation du PSG. Il se situe juste derrière les clubs surpayant pour attirer des noms, mais devant ceux qui hésitent encore à investir dans la direction technique.
