La startup française Aldoria lutte contre les collisions dans l’espace

Dans le contexte spatial de plus en plus encombré, la question de la sécurité spatiale devient une préoccupation majeure pour les opérateurs de satellites, les agences gouvernementales et les organisations internationales.

La startup Aldoria (ex Share My Space) se positionne comme un acteur clé dans ce domaine en proposant des services innovants de surveillance et de suivi des objets en orbite.

Fondée en 2021 sous le nom de Share My Space, la startup qui depuis a adopté le nom de Aldoria,  s’appuie sur une technologie de pointe développée par ses co-fondateurs, Romain Lucken et Thomas Nesme, experts reconnus dans le domaine de l’optique et de l’aéronautique.

Le fléau des débris spatiaux

Les débris spatiaux, en augmentation constante, menacent les missions spatiales et la sécurité des astronautes.

Aldoria s’attaque à ce problème en déployant un réseau de télescopes optiques pour surveiller en permanence le ciel. Ces télescopes permettent de détecter et de cataloguer les objets en orbite, en fournissant des données précieuses sur leur position, leur trajectoire et leur taille.

Un atout pour la filière spatiale française

L’expertise d’ Aldoria a été reconnue par l’ESA, qui a sélectionné l’entreprise pour participer à plusieurs programmes de recherche et développement. L’entreprise collabore également avec des acteurs majeurs de la filière spatiale française et européenne, tels qu’Airbus, Thales et le CNES.

Depuis sa création en 2017, Aldoria connait une belle croissance et a éveillé l’attention et le soutien d’investisseurs de premier plan dans le domaine spatial et technologique. En 2021, l’entreprise a levé 2 millions d’euros lors d’un premier tour de table, permettant de financer ses premières phases de développement et de valider son concept innovant.

En janvier 2024, Aldoria a franchi une nouvelle étape en levant 10 millions d’euros lors d’un second tour de table. Grâce à cette manne, Aldoria va doubler son réseau de stations optiques qui permettent de surveiller l’espace.

Julien Decourt


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