L’annonce, faite lors du Sommet sur l’IA à Paris, marque une accélération : l’objectif affiché est d’« optimiser la prise de décision et l’efficacité opérationnelle » des forces armées.
Mistral AI n’est pas étrangère au secteur. La start-up cofondée par Arthur Mensch a déjà mis au point une plateforme d’IA générative capable de répondre à plusieurs besoins militaires, du renseignement à la traduction en passant par la transcription. Une expertise qui séduit les institutions de défense. Avec ce partenariat, l’Europe esquisse une alternative technologique aux solutions américaines, dans un domaine où la souveraineté n’est plus une option mais une nécessité.