Le joli coup d’Airbus pour finir l’année 2025 en beauté

Airbus termine l’année avec une signature stratégique : 30 A320neo supplémentaires vendus en Chine.

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L’annonce est tombée à la veille du réveillon, comme un dernier coup de collier dans une course effrénée. Mardi 30 décembre, Airbus a officialisé une commande ferme de 30 A320neo passée par le loueur chinois CALC (China Aircraft Leasing Group Holdings). Un contrat inattendu, signé depuis Toulouse, qui vient gonfler in extremis le carnet de commandes de l’avionneur européen.

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Une manœuvre millimétrée

Aucune fanfare, ni détail sur le montant du contrat, mais une commande ferme, livrable jusqu’en 2033, assortie d’options de conversion vers d’autres modèles de la même famille. La mécanique est connue, mais le timing interroge. À quarante-huit heures de la clôture de l’exercice, cette annonce ne doit rien au hasard. L’avionneur joue sur tous les tableaux pour atteindre son objectif de 130 livraisons en décembre. Cette signature tombe à pic.

CALC n’est pas un nouveau venu. Depuis un premier contrat signé en 2012 pour 36 A320ceo, le loueur hongkongais s’est peu à peu imposé comme un partenaire stratégique d’Airbus. Commandes de 100 avions en 2014, 65 en 2017, puis 40 en 2020. Le compteur grimpe désormais à 282 avions, dont 203 A320neo. Une relation solide, patiemment construite, dans un secteur où la fidélité compte autant que les volumes.

L’A320neo, best-seller de la stratégie monocouloir

Dans un marché où chaque livraison compte, l’A320neo continue de faire figure de valeur refuge. Avec plus de 19 000 commandes au compteur, toutes versions confondues, le monocouloir d’Airbus reste l’arme numéro un du constructeur face à Boeing. Le modèle séduit les compagnies et les loueurs par sa consommation maîtrisée et sa flexibilité. Chez CALC, près de 200 appareils Airbus ont déjà été livrés aux clients. La machine tourne, l’appétit ne faiblit pas.

Le contexte commercial reste tendu. Boeing tente de regagner du terrain, les chaînes de production sont encore sous tension, les loueurs arbitrent finement entre les deux géants. Dans ce paysage, Airbus s’offre une respiration bienvenue. En ajoutant 30 appareils à son carnet, le groupe toulousain envoie un message clair : la dynamique reste intacte, même à la dernière minute.



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