Combien gagne Claude Puel ?

Claude Puel revient à Nice pour une mission express de cinq mois, dans un club en crise aigüe.

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Claude Puel a repris du service. À 64 ans, l’ancien coach de l’AS Saint-Étienne revient sur le banc de l’OGC Nice, un club qu’il connaît bien pour y avoir déjà officié entre 2012 et 2016. Le timing est serré, le cadre précis. Un contrat de cinq mois, signé juste après Noël, pour tenter de remettre à flot une équipe en perte de vitesse, 13e de Ligue 1 et en situation instable. Les enjeux sont clairs. Les chiffres, eux, beaucoup moins.

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Salaire : silence radio du côté du club

Aucun chiffre officiel n’a été publié sur la rémunération du technicien. Le club reste muet, les circuits d’information aussi. Pas de fuite, pas de confirmation, pas même un ordre de grandeur. Pourtant, quelques repères permettent de dessiner une fourchette plausible.

Lors de son dernier passage sur un banc français, Claude Puel touchait 250 000 euros bruts mensuels à Saint-Étienne entre 2019 et 2021. À Lyon, au début des années 2010, les niveaux de rémunération étaient du même ordre. Dans un autre registre, plus sobre, son premier passage à Nice lui avait valu un salaire mensuel estimé entre 100 000 et 120 000 euros bruts.

Haise bien payé, mais la mission était différente

La grille salariale actuelle du club n’est pas étrangère à la discrétion ambiante. Son prédécesseur, Franck Haise, émargeait à 200 000 euros bruts par mois, un des plus hauts salaires d’entraîneur en Ligue 1 lors de la saison 2024-2025. Dans un championnat où la moyenne se situe autour de 183 000 euros mensuels, l’enveloppe affectée au poste reste conséquente.

Mais le contexte est différent. Claude Puel n’a pas été recruté pour un projet de long terme, mais pour une opération de stabilisation rapide. La durée courte de son contrat – cinq mois seulement – limite mécaniquement l’engagement financier du club. Une clause de performance pourrait s’y ajouter, mais rien ne filtre.

Une équipe en difficulté à remettre sur pied

La mission de Puel est claire : redresser une équipe qui, après 16 journées, ne compte que cinq points d’avance sur le barragiste auxerrois. Une position fragile, dans une Ligue 1 resserrée, où chaque point compte. Le calendrier est chargé, les marges faibles, l’urgence palpable.

Julien Sablé, nommé entraîneur adjoint, accompagne Puel dans cette mission express. Aucun détail n’a été communiqué sur sa rémunération non plus.

Puel connaît la maison, mais la maison a changé. Le club est entré dans une nouvelle phase de transition, et cette fois, le technicien n’arrive pas pour construire sur le long terme, mais pour colmater. À ce stade, seul le contrat court – et probablement ajusté à cette temporalité – permet d’imaginer une rémunération située sous les niveaux atteints à Saint-Étienne ou Lyon.



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