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Le CAC 40 termine 2025 sur une hausse correcte, mais sans éclat. Un modeste +9,8 % qui laisse la Bourse de Paris en retrait par rapport aux grandes places mondiales, tirées par la tech américaine et la résilience asiatique. En toile de fond, une France agitée depuis la rentrée, avec une instabilité politique qui inquiète les marchés. Pourtant, au milieu de ce paysage incertain, deux valeurs retiennent l’attention des analystes : Airbus et Axa.
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Airbus peut s’envoler en 2026
L’avionneur européen Arbus est sur une trajectoire ascendante. Le programme A320neo, cœur battant de la stratégie d’Airbus, est appelé à accélérer encore. L’objectif affiché : produire 75 appareils par mois d’ici à 2030. Mais selon les estimations de Visible Alpha, ce seuil pourrait être atteint dès 2027, soit trois ans plus tôt. Une montée en cadence qui suppose un assouplissement des tensions sur la chaîne logistique – ce que prévoient les experts du secteur à partir de 2026.
En parallèle, Airbus muscle son outil industriel. Ajustements organisationnels, formation des équipes, automatisation ciblée : tout est mis en œuvre pour suivre le rythme sans déraper sur les coûts. Résultat attendu : une progression des marges de 3,6 points d’ici la fin de la décennie. Dans un secteur où la maîtrise des coûts reste le nerf de la guerre, c’est un signal fort.
Axa, une mécanique bien huilée
Le géant de l’assurance avance sans bruit mais avec constance. Le groupe table sur une croissance du bénéfice par action entre 6 et 8 % par an entre 2023 et 2026. Pas de promesse tapageuse, mais une exécution solide. L’assurance dommages pour les entreprises, la santé, la prévoyance : ces métiers génèrent une progression régulière du chiffre d’affaires, autour de 5 % par an. Le tout avec une exposition maîtrisée et une gestion des risques saluée dans la profession.
À l’agenda, un moment clé : le dévoilement du prochain plan stratégique, attendu entre fin 2026 et début 2027. Un rendez-vous déjà anticipé par le marché, qui espère des annonces claires sur les priorités de croissance et les allocations de capital. Ce type d’événement, dans un groupe aussi structuré, peut faire bouger l’action.
Deux trajectoires solides dans un marché sous surveillance
Les anticipations pour le CAC en 2026 restent prudentes : une progression de 6 %, voire 10 % en cas de détente géopolitique. Dans ce scénario, les valeurs défensives avec levier industriel ou financier attirent les regards. Airbus coche la case de l’optimisme productif ; Axa celle de la rigueur rentable. Deux modèles différents, mais un même potentiel de leadership boursier.


