Quel salaire pour être imposable en 2026 ?

Le seuil d’imposition change-t-il en 2026 ? On vous explique à quel revenu vous devrez commencer à payer.

Le budget 2026 n’a pas été voté. Le débat parlementaire a été stoppé net en décembre. À défaut de mieux, une loi spéciale a été adoptée le 23 décembre pour reconduire les crédits de l’année précédente. Un pis-aller, en attendant la reprise des discussions à l’Assemblée en janvier.

L’imposition des revenus de 2025 suivra donc les règles définies en 2026. Mais lesquelles ? Le cadre reste flou, suspendu aux arbitrages à venir sur la loi de finances. Tout dépendra, en particulier, du sort réservé à l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu. Ce barème détermine, très concrètement, à partir de quel niveau de revenus un contribuable devient imposable.

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Pour les célibataires sans enfants, dotés d’une seule part fiscale, ce seuil se situe aujourd’hui autour de 1 632 euros nets imposables par mois. Soit 19 588 euros par an. En dessous, aucune somme n’est prélevée. La combinaison de la décote et du seuil de recouvrement — qui annule tout impôt inférieur à 61 euros — joue ici à plein.

Le gel du barème rejeté par les députés en octobre

Le gouvernement avait initialement proposé un gel du barème. Objectif : restaurer les finances publiques. L’Assemblée nationale l’a rejeté le 25 octobre. Les députés ont, dans la foulée, voté une revalorisation des tranches d’imposition, calée sur l’inflation : +1,1 %. Une mesure encore incertaine, suspendue à l’adoption définitive du budget.

Si cette indexation devait être confirmée, la première tranche à 11 % démarrerait au-delà de 11 623 euros de revenu net imposable. Ce calcul s’effectue après application de l’abattement forfaitaire de 10 % sur les salaires. Il faut aussi y intégrer la décote pour les bas revenus et le seuil minimal d’imposition. Résultat : en 2026, un célibataire avec moins de 1 632 euros nets imposables mensuels ne paierait rien. Mais ce scénario dépend entièrement de la suite du calendrier budgétaire.

La loi de finances n’étant pas finalisée, ces chiffres restent provisoires. La reprise des débats en janvier pourrait modifier les paramètres actuels. Le seuil d’imposition, comme les tranches, reste à la merci des équilibres politiques.



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