Recherche : une revolution alimentaire mondiale pour lutter contre la premiere drogue alimentaire

Face aux ravages sanitaires du sucre, Alexandra Fregonese, présidente-fondatrice de Laboratoires Innovi, pose une question centrale : comment éliminer le sucre sans sacrifier le goût ni les usages alimentaires ?

Le monde est face à une urgence sanitaire et économique sans précèdent, liée aux habitudes de surconsommation de sucre, générées en particulier, par les sucres ajoutés dans l’industrie alimentaire. Au moment où l’OMS « a déclaré la guerre » au sucre, où 50 pays (bientôt une centaine) ont mis en place une fiscalité coercitive avec « une taxe sucre » sur les boissons pour lutter contre les ravages du sucre, où plusieurs pays envisagent d’interdire le sucre ajouté dans certains aliments pour enfants, le sucre est désormais traité comme un facteur à risque majeur comparable au tabac et à l’alcool.

L’industrie agroalimentaire dans son ensemble est face à un défi majeur, le sucre étant à l’origine de l’explosion de maladies telles que le diabète, les cancers, les maladies dégénératives, les maladies cardiovasculaires… Le sucre est addictif, il est partout dans les produits transformés.

Entre 1950 et aujourd’hui, la quantité de sucre consommée par personne est passée de 1 kg par an à 38 kg ! Selon l’Institut Pasteur, la consommation de sucre a bondi de 80% chez les jeunes.

De manière factuelle, l’impact du sucre sur la santé est catastrophique, avec des dépenses croissantes en santé publique :

  • Santé buccodentaire : Les caries sont la première maladie infectieuse au monde
  • Décès cardiovasculaires : Les boissons sucrées sont liées à 258 000 décès cardiovasculaires/an (2020)
  • Diabète : cause directe d’environ 1,6 million de décès/an ; + 530 000 décès rénaux imputables au diabète ; la glycémie élevée cause ~11 % des décès cardiovasculaires. 50-70 % des 1,5 million d’amputations des membres inférieurs par an dans le monde sont liées au diabète. En France, le nombre de diabétiques va passer de 107 000 en 1980 à 650 000 d’ici 2020 !
  • Cancers et maladies dégénératives : la consommation excessive de sucre augmente fortement les risques de cancers et de maladies dégénératives (OMS)
  • Obésité enfantine : Pour la première fois, il y a plus d’enfants obèses que d’enfants en insuffisance pondérale dans le monde (UNICEF, 2025) : 9,4 % des 5-19 ans obèses vs 9,2 % sous-pondérés. Dans le monde, 39 millions d’enfants de moins de 5 ans sont en situation d’obésité avec tous les risques psychologiques qui vont avec.
  • Impact économique : Le coût mondial du surpoids/obésité se situera à 3 000 Md $ / an d’ici 2030 et sera supérieur à 18 000 Md $ / an d’ici 2060 (OMS, 2025).

–  (…)

La lutte contre les excès de sucre au niveau mondiale sera une priorité absolue pour tous les pays dans les décennies à venir.

Depuis 40 ans, les produits créés pour pallier les effets indésirables se limitent à se substituer partiellement au sucre avec, de surcroît, une incapacité à reproduire le goût et les textures destinées aux assemblages en cuisine et en pâtisserie. Chacun a ses controverses : l’aspartame à une ADI =40 mg/kg/jour ; Stévia au goût amer à une ADI de 4mg/kg/jour ; l’Acésulfame-K est suspecté de microbiote et de polluer ; Fructose déclenche de l’obésité, stéatose a un impact neurologique négatif. Aucun produit de substitution n’a, à ce jour, réussi à remplacer le sucre sans impact sur la santé, tout en préservant le goût et les usages.

UNE PREMIERE MONDIALE MADE IN FRANCE

Pour la première fois depuis que l’être humain a commencé à consommer du sucre, il y a plus de 15000 ans, la science parvient à proposer une alternative naturelle capable d’en reproduire le goût, la texture et les usages, sans en conserver les effets délétères sur la santé. Ce tournant marque une rupture historique avec les substituts chimiques ou artificiels qui, jusqu’à présent, ont échoué à concilier plaisir et bien-être.

Cette avancée scientifique majeure, issue de plusieurs années de recherche française, s’attaque à ce que de nombreux experts qualifient aujourd’hui de « première drogue alimentaire mondiale » : le sucre. Son excès, omniprésent dans notre alimentation moderne, est directement lié à la progression du diabète, de l’obésité, des maladies cardiovasculaires et à un affaiblissement général de la santé publique.

Le fruit de ces travaux est un « nouveau sucre » issu du naturel, baptisé SÜVY, élaboré à partir de fibres végétales et de fruits, capable de cristalliser comme le sucre traditionnel tout en préservant ses propriétés technologiques et gustatives. Cette innovation ne se contente pas d’être neutre sur le plan métabolique : elle présente un indice glycémique égal à zéro, contribue à l’équilibre du microbiote, réduit les inflammations, protège la santé bucco-dentaire et permet de diminuer les calories de 30 à 40 % dans une recette, sans aucune perte de goût.

Première mondiale, cette innovation majeure est la seule à reproduire les 13 fonctions technologiques du sucre traditionnel sans compromis avec le goût, tout en y associant des bénéfices physiologiques. En intégrant des fibres probiotiques végétales et un processus de cristallisation inédit, ce « nouveau sucre » est capable de préserver les plaisirs gustatifs pour tous les publics, y compris les personnes à risques (Diabétiques, personnes âgées, personnes sous traitement, petite enfance, femmes en enceinte…). Il remplace le sucre traditionnel dans 99% des usages domestiques et industriels que ce soit en pâtisserie, restauration, boissons, plats préparés, confiserie, nutrition spécialisée…

Cette révolution alimentaire démontre qu’il est désormais possible de réconcilier plaisir et prévention, gourmandise et santé publique. Une première mondiale, made in France, qui redéfinit notre rapport au sucre et, plus largement, à l’alimentation de demain.



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