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L’Algérie confirme en 2025 le maintien du prix de l’essence sans plomb pour les particuliers, tout en recentrant ses réformes sur les usages industriels. Entre consommation interne en hausse et nouvelles mesures budgétaires, le gouvernement ajuste son cadre énergétique sans toucher au prix à la pompe.
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Une stabilité confirmée à la pompe
Le gouvernement maintient son engagement envers les particuliers : le prix du sans-plomb demeure aligné sur son niveau habituel, autour de 45,97 DZD le litre, soit ~0,30 €. Cette orientation contraste avec la dynamique mondiale, où les variations des cours pétroliers se répercutent souvent rapidement sur les prix à la consommation.
La suppression des subventions concerne exclusivement le gaz naturel destiné aux industriels, notamment les secteurs à forte intensité énergétique comme l’acier ou le ciment. Aucune mesure équivalente ne touche l’essence distribuée aux particuliers.
Une taxe frontalière pour freiner les sorties illicites
Inscrite dans le projet de budget 2025, la taxe frontalière répond au différentiel de prix avec les pays voisins, en particulier la Tunisie, où le carburant est plus cher. En rééquilibrant cette disparité, l’État entend valider la lutte contre la contrebande. Une consommation intérieure en progression continue
Les rapports du ministère de l’Énergie confirment une hausse annuelle de +3 % par an de la consommation interne, un fait structurel validé par ces mêmes rapports et qui pèse sur les capacités d’exportation de Sonatrach. La stabilité des prix à la pompe s’inscrit dans ce contexte, marqué par une demande soutenue.
