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Les prix des carburants en Italie s’inscrivent dans un paysage où les taxes pèsent lourd et où chaque mise à jour de données confirme l’écart persistant avec la France. À l’automne 2025, les chiffres publiés par différentes sources dressent une photographie précise, parfois contrastée, d’un marché scruté de près par les conducteurs italiens comme par leurs voisins européens.
Accises plus élevées en Italie qu’en France
L’Italie maintient des accises plus fortes que la France sur l’essence comme sur le gazole. Les chiffres de juillet 2024 l’illustrent nettement : 73 centimes par litre d’essence en Italie, contre 69 centimes en France. Le gazole suit la même tendance, avec 62 centimes outre-Alpes, contre 61 centimes côté français. La part des taxes sur le gazole en Italie s’élevait à 51 %, contre 49 % en France, selon ces données de juillet 2024.
La fiscalité française évolue en cours d’année 2025 : jusqu’au 31 juillet, la SP95-E5 est taxée à 68,29 centimes par litre et le gazole à 61 centimes, avant un passage à 76,826 €/MWh pour l’essence et 60,75 €/MWh pour le gazole à partir du 1er août, un changement d’unité qui peut prêter à confusion.
Au 3 novembre 2025, l’ACL Luxembourg indique un prix de 1,62 euro le litre pour la SP95 et de 1,78 euro pour la SP98, même si la source ne précise pas la nature exacte de l’agrégation des prix italiens. Début décembre, une autre mise à jour affine la lecture du marché : Prix-carburant.eu affiche la SP95 à 1,727 euro le litre au 1er décembre 2025.
Comparaison avec les pays limitrophes
Les écarts se mesurent aussi au-delà des frontières. En novembre 2025, l’Italie affiche 1,62 euro le litre pour la SP95. La France se situe légèrement au-dessus, à 1,65 euro le 7 novembre. L’Autriche reste nettement plus basse, avec 1,46 euro à la même date. La Suisse, elle, dépasse l’Italie : 1,71 euro le litre au 22 novembre 2025.
En Italie, environ 60 % du prix de l’essence provenaient des taxes selon les données disponibles, tandis qu’en France cette part atteignait 45 %, des chiffres non datés dans la matière brute et donc non garantis pour l’automne 2025. Ces niveaux se superposent aux accises relevées en 2024 et 2025.
