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Figure incontournable du groupe Bolloré, Christine Kelly anime deux émissions phares sur CNews et Europe 1. Discrète sur ses revenus, elle incarne pourtant l’un des visages les plus visibles du paysage audiovisuel français. Quel est son salaire ? Et comment se situe-t-il dans un secteur marqué par de fortes disparités ? Éléments d’enquête.
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Pascal Praud, machine à cash de CNews
Depuis novembre 2019, Christine Kelly présente Face à l’info sur CNews, chaque soir de 19h à 20h. L’émission enregistre régulièrement des audiences supérieures à 700 000 téléspectateurs, la plaçant parmi les leaders des chaînes d’information (Médiamétrie, novembre 2025). À la rentrée 2025, elle a également pris les rênes de Christine Kelly et vous sur Europe 1, une quotidienne diffusée de 11h30 à 13h, qui rassemble 774 000 auditeurs (Médiamétrie, septembre 2025).
Cette double exposition sur deux antennes du groupe Bolloré fait de Christine Kelly une figure centrale du dispositif éditorial du groupe, avec une présence quotidienne en télévision et en radio.
Un salaire estimé à 9 000 euros mensuels, sans confirmation officielle
Selon plusieurs sites spécialisés, Christine Kelly percevrait un salaire mensuel de l’ordre de 9 000 euros, soit environ 108 000 euros par an (Journal du Net, 2024). Cette estimation concerne l’ensemble de ses activités pour le groupe, sans ventilation connue entre ses fonctions sur CNews et Europe 1.
Ni la journaliste, ni les deux médias concernés n’ont confirmé ces chiffres. L’absence de données officielles empêche toute certitude, mais cette estimation est régulièrement reprise dans les publications traitant des rémunérations du paysage audiovisuel.
Des débuts modestes revendiqués publiquement
Christine Kelly a été l’une des rares personnalités médiatiques à s’exprimer publiquement sur ses premiers cachets. Elle a déclaré avoir perçu entre 300 et 400 euros par émission lors de ses interventions dans Touche pas à mon poste (C8, 2020). Lorsqu’elle participait à Balance ton post en 2020, elle affirme toucher environ 1 000 euros par mois (Europe 1, octobre 2020). Elle avait alors justifié cette transparence par le besoin de parler ouvertement de l’argent dans le milieu des médias, estimant qu’« il faut assumer ce qu’on a gagné ».
Le salaire estimé de Christine Kelly se situe au-dessus de la moyenne des journalistes français, sans atteindre les niveaux des animateurs les plus rémunérés.
Pascal Praud, également à la tête de programmes sur CNews et Europe 1, gagnerait environ 130 000 euros par mois (Le Parisien, octobre 2024 ). Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray (TF1) perçoivent entre 30 000 et 45 000 euros mensuels (Télé 2 Semaines, 2022), tandis que Laurent Delahousse (France 2) gagne environ 15 000 euros par mois (France Télévisions, chiffres internes cités par L’Obs, 2021).
Un positionnement symbolique fort, au-delà du revenu
Christine Kelly a marqué le paysage médiatique français par son parcours singulier. Première femme noire à présenter un journal télévisé en métropole en 2000 (LCI), elle a siégé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de 2009 à 2015, où elle a mené plusieurs réformes importantes. Elle est également à l’origine de la fondation K d’urgences, créée en 2010 pour venir en aide aux familles monoparentales.
Autrice de plusieurs ouvrages, elle a publié en septembre 2025 Pourquoi moi ?, un récit autobiographique revenant sur un épisode de perte de mémoire en direct, qu’elle relie à un traumatisme d’enfance. Son engagement médiatique et social renforce une image publique de résilience et de combativité.
