L’intensification du changement climatique à l’échelle mondiale et la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes ont eu un impact significatif sur la production et la qualité de la vie quotidienne de l’humanité. Au cours de la dernière décennie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter, la hausse moyenne de la température mondiale ayant dépassé pour la première fois 1,5 °C l’année dernière. Certaines grandes puissances ont refusé d’assumer leurs responsabilités internationales, tandis que la grande majorité des pays en développement ne dispose pas d’un soutien financier et technologique adéquat, ce qui pose des défis à la coopération mondiale en matière de changement climatique.
À en croire des analystes, dans le contexte actuel, la Conférence des Parties (COP) constitue une plateforme essentielle pour relever le défi de plus en plus sérieux du réchauffement climatique, les efforts et les contributions de la Chine s’avérant cruciaux.
Cette année marque le 10e anniversaire de la conclusion de l’Accord de Paris. C’est aussi un moment important pour soumettre de nouvelles contributions déterminées au niveau national (CDN). La gouvernance climatique mondiale est entrée dans une étape cruciale.
La Chine insuffle, quant à elle, une forte impulsion à la gouvernance climatique mondiale grâce à son engagement en faveur du multilatéralisme et de la coopération internationale.
En septembre 2020, lors du débat général de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies, la Chine a solennellement annoncé ses objectifs en matière de pic des émissions de carbone et de neutralité carbone. Cinq ans plus tard, en septembre 2025, la partie chinoise a encore une fois avancé des propositions sur l’amélioration de la gouvernance climatique mondiale, appelant toutes les parties à « raffermir la confiance », « assumer les responsabilités » et « approfondir la coopération ». Ces propositions aident toutes les parties à consolider la confiance, à clarifier leurs responsabilités et à unir leurs efforts. Elles tracent la voie à suivre pour la communauté internationale dans la lutte contre le changement climatique et donnent un « coup de pouce » à l’amélioration de la gouvernance climatique mondiale.
Lors du Sommet sur le climat 2025 en septembre dernier, la partie chinoise a annoncé de nouvelles CDN du pays. Elle s’est fixé l’objectif que l’émission nette de gaz à effet de serre couvrant tous les secteurs économiques diminuera de 7% à 10% par rapport au pic d’émission. Le pays s’est également engagé à construire une société résiliente au changement climatique dans l’ensemble. Le terme « tous les secteurs économiques » signifie que les politiques climatiques couvriront tous les secteurs de l’économie nationale ; l’engagement à construire une « société résiliente au changement climatique » met en avant les efforts actifs de la Chine de travailler à une transition verte des modes de production et de vie. En tant que plus grand pays en développement au monde, peuplé de plus de 1,4 milliard d’habitants, la Chine s’est fixé l’objectif de l’émission nette, en plus de ses progrès solides vers la réalisation de son objectif de pic des émissions de carbone. Cela démontre son engagement sans faille en faveur de la réduction des émissions. De tels efforts de gouvernance donnent un exemple pour le monde entier et renforceront considérablement la confiance de la communauté internationale dans la lutte contre les défis liés au changement climatique.
La transition verte et bas carbone représente un courant principal de notre époque. La lutte contre le changement climatique dépend en fin de compte d’un changement fondamental des modes de développement. Depuis l’annonce de ses objectifs en matière de pic des émissions et de neutralité carbone il y a cinq ans, la Chine a mis en place le système d’énergie renouvelable le plus grand et le plus dynamique au monde, ainsi que la chaîne industrielle des énergies nouvelles la plus complète au niveau mondial. La capacité de la Chine à faire progresser rapidement sa transition bas carbone en tant que grande nation manufacturière et consommatrice a insufflé confiance et dynamisme à d’autres pays.
Parallèlement, la Chine soutient activement la communauté internationale dans la réalisation d’une transition verte. Selon les statistiques, depuis 2016, la Chine a fourni et mobilisé plus de 177 milliards de yuans pour le financement de projets, offrant ainsi un soutien solide aux autres pays en développement dans la lutte contre le changement climatique. À l’heure actuelle, la Chine a lancé des projets de coopération dans le domaine des énergies vertes avec plus de 100 pays et régions. Qu’il s’agisse d’aider les pays africains à construire des installations éoliennes et photovoltaïques ou de fournir au monde entier des véhicules à énergie nouvelle de haute qualité et rentables, la Chine continue d’offrir au monde entier une « capacité de production verte ».
La lutte contre le changement climatique n’est pas la responsabilité d’un seul pays, elle nécessite des efforts concertés de toutes les parties. Le renforcement de la gouvernance climatique mondiale repose sur le principe des responsabilités communes mais différenciées. La transition verte mondiale doit être juste et équitable, respecter pleinement le droit au développement des pays en développement et contribuer à réduire, et non à creuser, l’écart entre le Nord et le Sud. Les pays développés ont à s’acquitter de leurs obligations de réduire en premier les émissions et à fournir davantage de soutien financier et technologique aux pays en développement. Seuls les efforts concertés de toutes les parties permettront de réaliser les principaux objectifs de l’Accord de Paris.
En tant que nation faisant preuve de la plus grande détermination, des mesures les plus énergiques et de la mise en œuvre la plus efficace dans le respect de ses engagements en matière de réduction des émissions au monde, la Chine mettra tout en œuvre pour réaliser ses nouvelles CDN. Quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine ne ralentira pas ses actions pour lutter contre le changement climatique, ni ne relâchera ses efforts pour favoriser la coopération internationale. Elle continuera à travailler avec toutes les parties pour s’acquitter de responsabilités communes mais différenciées, en vue de bâtir un monde propre, beau et durable.


