Combien gagne Valentin Vacherot ?

Propulsé par sa victoire à Shanghai, Valentin Vacherot multiplie ses gains et grimpe au classement ATP. Focus sur ses revenus et sa nouvelle vie sur le circuit.

Afficher le résumé Masquer le résumé

Après sa victoire spectaculaire au Masters 1000 de Shanghai, Valentin Vacherot a confirmé son nouveau statut en s’imposant d’entrée au Rolex Paris Masters. Le Monégasque, ancien habitué du circuit secondaire, a changé d’échelle en quelques semaines seulement. Combien gagne-t-il désormais ? Décryptage d’une ascension fulgurante sur les plans sportif et financier.

A LIRE AUSSI
Combien gagne Désiré Doué ?

Combien peut gagner Valentin Vacherot au Masters de Paris ?

Le 28 octobre 2025, Valentin Vacherot entrait pour la première fois en lice dans le tableau principal du Rolex Paris Masters, fort de son nouveau classement et de sa victoire historique en Chine. Pour son premier match, il a dominé le 18e mondial Jiří Lehečka (6-1, 6-3) en moins d’une heure dans une Accor Arena en effervescence.

Cette victoire lui assure un prize money de €46 490 (soit $49 728) pour un premier tour. En cas de qualification au deuxième tour – où il affronte de nouveau son cousin Arthur Rinderknech, comme à Shanghai – la dotation grimperait à €88 245 ($94 370), puis €160 000 environ ($171 000) en huitièmes. Le vainqueur du tournoi parisien remportera €963 225 ($1 028 875). Vacherot pourrait donc engranger plusieurs centaines de milliers d’euros supplémentaires s’il réédite son exploit chinois.

Shanghai : un basculement économique majeur

Le 12 octobre dernier, Vacherot créait la sensation en remportant le Masters 1000 de Shanghai, après avoir éliminé successivement Alexander Bublik, Holger Rune, Novak Djokovic, puis Arthur Rinderknech en finale. Cette victoire lui a rapporté $1 124 380, soit environ €969 000.

Un chiffre d’autant plus impressionnant qu’il dépasse largement l’ensemble des gains qu’il avait cumulés depuis le début de sa carrière professionnelle : $594 077 (environ €511 000). En une semaine, il a donc plus que doublé ses revenus de carrière. Ses gains totaux pour la saison 2025 s’élèvent désormais à $1,7 million (soit €1,46 million).

Une ascension sportive hors norme

Issu des qualifications à Shanghai, Vacherot était alors classé 204e mondial. Avec sa victoire finale, il a effectué un bond de 164 places pour atteindre le 39e rang à l’ATP. À Paris, il a de nouveau impressionné en s’imposant contre un membre du Top 20, Jiří Lehečka, avec autorité.
Son bilan depuis le début du mois d’octobre est éloquent : 11 victoires en 12 matchs, dont quatre contre des membres du Top 20 (Djokovic, Rune, Lehečka, Rinderknech). Ce niveau de performance régulier lui permet de viser une progression durable – et des revenus en forte hausse.

Des revenus précaires avant la bascule

Jusqu’à son triomphe à Shanghai, Vacherot évoluait loin des projecteurs. Il avait remporté quatre titres sur le circuit Challenger – à Nonthaburi (x2), Pune et en Thaïlande – mais les dotations de ces tournois restent limitées. Ses gains annuels plafonnaient alors à quelques dizaines de milliers d’euros, souvent absorbés par les frais fixes de la vie de joueur professionnel.
À cela s’ajoutaient les dépenses classiques : billets d’avion, hôtels, préparateurs physiques, coachs, soins médicaux. Vacherot s’entraînait avec son demi-frère Benjamin Balleret, ancien joueur professionnel, et vivait avec prudence. Il roulait toujours en Peugeot 307. Dans une interview récente, il expliquait qu’il ne comptait pas changer ses habitudes, préférant investir dans son équipe, sa préparation et faire voyager ses parents aux tournois majeurs.

Un accès direct aux tournois majeurs

Grâce à sa nouvelle position dans le Top 50, Vacherot peut désormais entrer directement dans les tableaux principaux des Masters 1000 et des Grands Chelems, sans passer par les qualifications. Cela réduit ses frais et augmente significativement ses perspectives de gains. À titre d’exemple, un premier tour à l’Open d’Australie garantit une dotation d’environ €65 000, et chaque victoire permet de doubler, voire tripler, cette somme.

Cette exposition soudaine et ses victoires médiatisées attirent également l’attention de marques. Jusqu’ici sponsorisé par des équipementiers techniques, Vacherot pourrait désormais intéresser des marques de luxe, d’horlogerie ou de nutrition sportive, séduites par son profil : joueur en pleine ascension, francophone, et issu d’un pays prestigieux sur le plan de l’image.

Les montants associés à ces contrats peuvent rapidement dépasser les centaines de milliers d’euros par an, voire davantage si les performances se maintiennent.

Interrogé sur ses projets, Vacherot a évoqué des investissements ciblés : vol en classe affaires pour ses déplacements, élargissement de son staff médical et technique, et meilleure qualité de vie pour ses proches. Sa mère, Nadine Vacherot, a affirmé à L’Équipe que son fils n’était pas du genre à céder aux excès : “Il est resté le même”.



L'Essentiel de l'Éco est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Publiez un commentaire

Publier un commentaire