Depuis 2024, la gratification de stage est obligatoire pour tous les stages d’une durée supérieure à deux mois. Son montant est de 4,35 € par heure. Cette gratification est censée contribuer aux frais de vie du stagiaire et à la reconnaissance de son investissement.
Cependant, ce montant est souvent considéré comme insuffisant, surtout dans les grandes villes où le coût de la vie est élevé. De plus, de nombreux étudiants effectuent des stages de plus de six mois, ce qui représente un manque à gagner important.
Disparités sectorielles
Certaines conventions collectives proposent une gratification plus élevée que celle imposée par la loi. Dans certains secteurs, les stagiaires peuvent percevoir une rémunération mensuelle allant de 500 € à 1 500 €.
Il est donc important de se renseigner auprès de l’entreprise ou de la branche professionnelle concernée pour connaître les conditions spécifiques de rémunération applicables au stage.
Reconnaître le travail des stagiaires
Le statut des stagiaires et leur rémunération font l’objet d’un débat récurrent. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer une meilleure reconnaissance du travail des stagiaires et une revalorisation de la gratification de stage.
Des initiatives existent, comme la plateforme « Stage à tarif garanti » lancée par l’UNEF, qui propose aux étudiants de trouver des stages rémunérés à un minimum de 800 € par mois.>
Laura Picard