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À 22 ans, Carlos Alcaraz écrase la concurrence. Sur le court, mais aussi dans les comptes. En 2025, l’Espagnol devient le joueur le mieux rémunéré du circuit ATP, avec plus de 16 millions de dollars empochés en prize money, et jusqu’à 35 millions de revenus commerciaux. Une performance qui rebat les cartes du tennis professionnel, bien au-delà du classement mondial.
Alcaraz a raflé 16 048 017 dollars sur les courts en 2025. Aucun joueur n’a fait mieux cette année. Il a dominé les tournois à forte dotation, où il a su aligner les performances au moment juste. Le gros lot vient des Grands Chelems, qui lui ont rapporté près de 11 millions de dollars, soit environ 70 % de ses gains annuels. C’est là que se joue la rentabilité maximale du circuit.
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Paris et New York en or massif
Deux titres majeurs ont fait la différence : Roland-Garros et l’US Open. À Paris, il touche 2,9 millions. À New York, où il ne perd aucun set, il empoche 5 millions — un record. Finaliste à Wimbledon, battu par Sinner, il ajoute 2,06 millions. En Australie, une sortie en quarts face à Djokovic lui rapporte un peu moins, mais confirme sa régularité.
Le reste de la saison n’est pas en reste : trois Masters 1000 (Monte-Carlo, Rome, Cincinnati) et trois ATP 500 (Rotterdam, Queen’s, Tokyo) pour environ 8,1 millions supplémentaires. À cela s’ajoute un bonus ATP 500 d’un million, réservé aux six meilleurs joueurs de cette catégorie. Lissé sur l’année, Alcaraz encaisse à tous les étages.
L’US Open 2025 lui a permis de franchir un seuil symbolique : 50 millions de dollars cumulés en prize money. Le 27 octobre, il en est à 53,9 millions. Il devient le septième joueur de l’histoire à dépasser ce cap, et de loin le plus jeune. Federer, Nadal, Djokovic ont mis plus de dix ans à y arriver. Lui, trois fois moins.
Les sponsors pèsent plus que les trophées
Le vrai jackpot, c’est en dehors du terrain. Les revenus commerciaux d’Alcaraz en 2025 sont estimés entre 32 et 35 millions de dollars. Soit plus de 65 % de ses revenus totaux. Nike, son principal sponsor, lui verserait entre 15 et 20 millions par an depuis un accord renégocié en 2024. Babolat est là depuis ses débuts. Rolex, depuis 2022. Et les marques de luxe suivent : Louis Vuitton, Calvin Klein, BMW, Evian, Banco Itaú, pour ne citer qu’elles. Une dizaine de partenaires, au total, misent sur son image jeune, lisse et mondiale.
Avec plus de 30 millions de followers, Alcaraz est aussi un levier marketing. Chaque victoire, chaque post, chaque apparition sert ses sponsors. Lors du French Open, Nike a vu ses retombées médias exploser. L’exposition générée justifie des contrats à huit chiffres. Et l’audience visée — jeune, internationale — est exactement celle que recherchent les marques.
Le palmarès 2025 parle : 8 titres ATP, dont 2 Grands Chelems, 3 Masters 1000 et 3 ATP 500. Bilan : 67 victoires pour 7 défaites. Une domination nette. En carrière, il compte désormais 24 titres, dont 6 Grands Chelems. Et il n’a pas encore 23 ans.
Objectif 100 millions
À ce rythme, le cap des 100 millions de prize money pourrait tomber avant ses 28 ans. Inédit. En ajoutant les contrats, Alcaraz s’approche déjà des revenus des mastodontes du sport mondial, type Ronaldo ou LeBron James. Sa rentabilité repose sur deux fondations : une performance sportive continue, et une stratégie commerciale rodée.
Carlos Alcaraz – Chiffres clés 2025 :
- Prize money : 16 048 017 $
- Revenus sponsors estimés : 32 à 35 millions $
- Revenus totaux annuels : 48 à 51 millions $
- Gains ATP en carrière : 53 902 993 $ (au 27 octobre)
- Valeur nette estimée : 52 à 55 millions $
- Titres 2025 : 8 (dont 2 Grands Chelems)
- Followers réseaux sociaux : 30+ millions


