Afficher le résumé Masquer le résumé
Rang | Métier | Projets d’embauche estimés en 2025 |
---|---|---|
1 | Serveurs de cafés et restaurants | ~108 000 |
2 | Aides de cuisine / employés polyvalents | ~103 000 |
3 | Agriculteurs | ~93 000 |
4 | Viticulteurs / arboriculteurs | ~86 000 |
5 | Agents d’entretien | ~85 000 |
6 | Animateurs socioculturels | ~64 000 |
7 | Aides à domicile / auxiliaires de vie | ~61 000 |
8 | Aides-soignants | ~60 000 |
9 | Cuisiniers | ~57 000 |
10 | Employés de libre-service | ~56 000 |
Les services à la personne tiennent le haut du pavé
Premier moteur de l’emploi en 2025 : les services à la personne. Aide à domicile, auxiliaire de vie, agent d’entretien, aide-soignant… Ces métiers dominent les intentions d’embauche. L’explication est simple : la population vieillit, et le maintien à domicile progresse. La demande est là.
Mais l’offre ne suit pas. Les conditions de travail restent pénibles, les salaires bas, la reconnaissance faible. Résultat : des vocations qui peinent à émerger. L’attractivité du secteur reste un défi structurel.
Hôtellerie-restauration : le boom fragile
Le tourisme repart, et les embauches aussi. Serveurs, cuisiniers, aides de cuisine font partie des profils les plus recherchés. Mais les problèmes ne changent pas : horaires décalés, emplois saisonniers, manque de logement pour les travailleurs. Pour stabiliser leurs équipes, les grandes enseignes misent sur la formation express et les primes. La qualité de vie au travail devient une arme de fidélisation.
Logistique et commerce : sous pression constante
Le commerce de détail et la logistique restent parmi les secteurs les plus dynamiques. Le e-commerce continue de tirer la demande pour les livreurs, préparateurs de commandes et employés de libre-service.
Mais là aussi, les limites sont connues : cadences élevées, travail physique, rotation rapide des effectifs. L’automatisation progresse, sans combler les besoins. Le recrutement reste difficile, la fidélisation encore plus.
Agriculture : beaucoup d’offres, peu d’attractivité
Les volumes d’embauche dans l’agriculture restent élevés : agriculteurs, viticulteurs, arboriculteurs figurent en haut du classement. Mais la réalité de terrain reste rude. Travaux saisonniers, faibles rémunérations, logement difficile. Certaines exploitations tentent d’organiser des parcours d’insertion et de formation. Le résultat reste modeste : les profils qualifiés manquent.
BTP : un besoin structurel de bras
Malgré un léger coup de frein de l’activité, le bâtiment continue de chercher. Maçons, plombiers, conducteurs d’engins : la liste est connue, la pénurie aussi. Les entreprises s’appuient sur les CFA et les centres de formation. La sécurité sur les chantiers, l’apprentissage et de meilleures conditions de travail deviennent les leviers pour attirer.