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La marque à la pomme vient de franchir un nouveau cap en Bourse. Lundi, le titre Apple a grimpé de plus de 4 % en début de séance sur le Nasdaq, atteignant 263,55 dollars, un plus-haut historique. Cette hausse propulse la capitalisation du groupe californien à 3 910 milliards de dollars. Un niveau inédit pour Apple, qui rattrape Microsoft, et se rapproche de Nvidia, seule entreprise au-delà des 4 500 milliards.
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Les analystes suivent le mouvement
Ce bond boursier ne sort pas de nulle part. Plusieurs cabinets d’analyse ont revu leurs recommandations à la hausse. Loop Capital, notamment, est passé de « conserver » à « acheter ». En ligne de mire : des ventes d’iPhone 17 supérieures aux attentes, dopées par leur lancement réussi en septembre.
Selon Counterpoint Research, la nouvelle gamme s’est vendue 14 % mieux que l’iPhone 16 lors des dix premiers jours, aux États-Unis comme en Chine. Un indicateur qui a convaincu Loop Capital de fixer un nouvel objectif de cours à 315 dollars, soit une progression possible de 25 %. Même tonalité chez Evercore ISI, qui surpondère désormais le titre, et chez Melius Research, qui note le « retour en forme » du groupe grâce à la demande chinoise et au succès de ses nouveaux produits.
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Un rebond après un début d’année poussif
L’envolée est d’autant plus marquante qu’elle tranche avec un premier semestre difficile. Entre janvier et avril, l’action avait perdu 31 %, sur fond de tensions commerciales et d’inquiétudes sur les droits de douane américains. À cette période, Apple chiffrait à 900 millions de dollars l’impact de ces mesures sur ses résultats.
La situation s’est progressivement stabilisée, notamment après l’annonce de nouveaux investissements industriels aux États-Unis, bien perçus par l’administration Trump. Depuis son point bas, le titre a rebondi de 55 %, porté par un climat plus lisible et le retour de la confiance.
Résultats trimestriels en vue
Prochaine étape : les résultats du quatrième trimestre fiscal, attendus le 30 octobre. Les investisseurs auront les yeux rivés sur les chiffres de l’iPhone 17, mais aussi sur les ventes des nouvelles Apple Watch. Le trimestre précédent, Apple avait généré un chiffre d’affaires de 94 milliards de dollars, en hausse de 10 % sur un an. Les iPhone représentaient à eux seuls 44,58 milliards, soit une progression de 13,5 %.
En juillet, la firme avait franchi le cap des 3 milliards d’unités d’iPhone vendues depuis 2007. La gamme pèse désormais plus de 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel.
Une politique financière toujours agressive
Côté actionnaires, Apple ne relâche pas la pression. Entre avril et juin, l’entreprise a racheté pour 21 milliards de dollars de ses propres actions, et versé 3,9 milliards de dividendes. Sur les neuf premiers mois de l’année fiscale, ce sont 70,58 milliards de rachats et 11,56 milliards de dividendes qui ont été distribués.
Les annonces à venir sur ce front seront scrutées de près. Dans un marché toujours exigeant, Apple joue sur deux tableaux : séduire ses clients avec des produits qui se vendent, et rassurer ses investisseurs avec une mécanique financière bien huilée.