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Il suffit d’écouter les podcasts diffusés sur transonore, média participatif de proximité et de solutions, pour saisir le rôle crucial des associations, en particulier dans les quartiers populaires de Seine-Saint-Denis. Les Compagnons Bâtisseurs, Oh’CYCLO, PAM!, Taf et Maffé, Mode Estime, la Sauge, la Coopérative Pointcarré: voici quelques exemples des quelque 24 000 associations loi 1901 qui agissent quotidiennement dans le département le plus pauvre de France métropolitaine pour favoriser l’accès aux soins, à l’éducation, à la culture, aux droits, aux loisirs et au sport, pour lutter contre la précarité et l’isolement, pour encourager le réemploi, préserver la biodiversité, lutter contre le dérèglement climatique dont les quartiers populaires sont les premières victimes.
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Plus de 200 000 bénévoles et près de 33 000 salarié.es y font vivre ce que Tocqueville estimait être la première des libertés publiques. Au nom de l’intérêt général, c’est-à-dire “dans un autre but que de partager des bénéfices”.
Ciment social
Sans les associations, pas d’activités artistiques après l’école, pas de tournois de foot ni de rugby le week-end, pas d’insertion professionnelle, pas de distributions de repas ni de colis alimentaires, pas d’apprentissage du français, pas de répresentant.es de parents d’élèves. Bref, pas de ciment social.
Et bien sûr, pas d’éducation aux médias non plus. En mettant un micro entre les mains de différents publics – des jeunes en manque de capital social, des adultes récemment arrivés en France, éloignés de l’emploi ou isolés – pour faire des reportages sur des initiatives écologiques et solidaires près de chez eux, transonore favorise l’accès à l’information de personnes éloignées des sources d’information traditionnelles. Une information locale et participative qui donne des clés pour comprendre les enjeux écologiques, sociaux et démocratiques de notre siècle.
Faire entendre leurs voix
Le micro permet de s’exprimer mais aussi d’être à l’écoute et de développer son esprit critique. Des objectifs essentiels à une époque où tout le monde peut diffuser une information grâce aux réseaux sociaux, où la culture du clash et la polarisation des débats ont pris le dessus, où l’IA bouleverse notre rapport au réel.
C’est aussi un formidable outil pour créer du lien, explorer son territoire, gagner confiance en soi, bref pour “s’empouvoirer” et favoriser la résilience locale.
Samedi, transonore sera place de la République, à Paris, aux côtés des autres associations pour tendre son micro et faire entendre leurs voix et, à travers elles, celles des habitant.es des quartiers populaires. Pour rappeler que bien s’informer, c’est se donner les moyens de faire les bons choix, pour soi, pour son quartier et pour la planète.