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Château élégant, chefs populaires, mise en scène léchée et audiences solides : Le Meilleur Pâtissier coche toutes les cases du divertissement grand public. Mais sous l’apparente légèreté du concours culinaire, M6 a mis en place une mécanique économique précise. En 2016, la presse estimait le coût d’un épisode à 370 000 euros. Depuis, la chaîne ne communique plus, mais l’ordre de grandeur reste un bon repère.
Chaque épisode s’intègre dans une stratégie de rentabilité multicanale : dépenses calculées, revenus diversifiés, logique d’optimisation.
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Tournage, animateurs, décors : rien n’est laissé au hasard
Le tournage se déroule au château d’Ormesson (Val-de-Marne) depuis la saison 13 (2024). À l’animation, Laëtitia Milot a rejoint Cyril Lignac et Mercotte. La production ne détaille ni le coût de la location, ni celui des décors, ni les effectifs techniques. Même discrétion sur les cachets des personnalités. Officiellement, aucun chiffre n’est communiqué.
Les candidats, comme souvent dans les concours télé, sont logés, nourris et défrayés. Mais là aussi, aucun budget publié. Quant aux ingrédients et matériels, les partenariats premium sont visibles à l’antenne, sans étiquette de prix.
Publicité TV : la régie change de modèle
La publicité reste le moteur principal. Mais dès 2025, M6 change de référentiel : le spot standard passe de 30 à 20 secondes. Objectif : coller aux usages digitaux et valoriser le CPM. La régie mise sur les écrans convergents (live + replay), à travers le dispositif “Puissance 6”.
Le tarif dépend désormais des cibles achetées – la FRDA-50 reste une référence – et des packs cross-médias. Les placements produits et les marques partenaires sont bien présents, mais leurs montants, là encore, ne sont pas publics. Ils s’intègrent à des offres data et retail-media plus larges.
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M6+ : levier clé pour prolonger la monétisation
M6+ a remplacé 6play en mai 2024. Avec plus de 100 millions d’heures vues depuis son lancement et +55 % de viewers quotidiens sur un an, la plateforme devient centrale dans la stratégie du groupe. Le replay et les contenus exclusifs prolongent la vie des émissions au-delà du prime.
Pas de tarif unique pour le CPM sur M6+ : les prix varient selon les formats, les cibles, et les écrans utilisés. La régie pousse la convergence entre linéaire et digital, avec des écrans substituables en OTT et des bonus d’investissement croisés M6/M6+. Elle s’appuie aussi sur ses alliances data (Unlimitail, Valiuz, Infinity, Veepee) pour affiner le ciblage publicitaire.
Un modèle hybride face à l’érosion de l’audience
Depuis le lancement de la saison 14 en septembre 2025, « Le Meilleur Pâtissier » réunit en moyenne 1,60 million de téléspectateurs en première partie (P1) et 1,52 million en seconde partie (P2). En intégrant les replays et visionnages sur M6+, l’audience P1 atteint désormais 2,10 millions selon les estimations internes de M6.
