Combien gagne Léon Marchand ?

Léon Marchand dépasse 4 millions d’euros de revenus en 2025. Découvrez les secrets de sa stratégie financière et marketing.

Résumé Résumé

Léon Marchand n’est pas seulement un phénomène sportif. À 23 ans, le nageur tricolore affiche une stratégie financière aussi affûtée que ses performances dans les bassins.
En 2024, ses revenus ont dépassé 3,5 millions d’euros. En 2025, ils devraient franchir la barre des 4 millions, voire atteindre 5 millions d’euros selon les projections. Primes sportives, contrats de sponsoring ultra-sélectifs, patrimoine immobilier et diversification locale : l’économie Marchand repose sur un modèle rare, pensé et exécuté avec rigueur.

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Des revenus sportifs réguliers

Malgré ses succès dans les compétitions, les gains directement issus de la performance ne représentent qu’une part minoritaire de ses revenus. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont marqué un tournant. Avec quatre médailles d’or et une médaille de bronze, Marchand a perçu 340 000 euros bruts en primes gouvernementales. Après application de la taxation spécifique de 15 % liée à son statut de non-résident fiscal français, le gain net s’établit à 289 000 euros.

Le reste de l’année a également été ponctué par des performances rémunératrices. Lors du TYR Pro Series au Texas, il a touché 3 700 euros. La tournée asiatique de la Coupe du monde en petit bassin lui a rapporté 160 000 euros. Aux Mondiaux de Singapour 2025, il a cumulé 62 660 euros, notamment grâce à un record du monde sur 200m quatre nages. Enfin, la Fédération française de natation lui a versé une prime de 52 000 euros en fin d’année 2024.

Au total, ses revenus sportifs sur l’année 2024 s’élèvent à environ 550 000 euros. Une somme significative, mais qui reste secondaire par rapport aux revenus générés par ses partenariats commerciaux.

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Des contrats de sponsoring qui rapportent gros

L’essentiel des revenus de Léon Marchand repose sur une stratégie de sponsoring particulièrement sélective. Loin de multiplier les partenariats, le nageur français en privilégie quelques-uns, tous positionnés sur des segments premium. Chacun de ses trois contrats principaux rapporte plus d’un million d’euros par an.

Le premier est signé avec Louis Vuitton, dont il est ambassadeur depuis juillet 2023. Estimé à un million d’euros annuels, ce contrat pourrait être revalorisé jusqu’à 2 millions à partir de 2025. En parallèle, son partenariat avec Omega, chronométreur officiel de la natation, s’élève également à plus d’un million par an. Signé avant les Jeux de Tokyo, il témoigne d’une relation de long terme entre la marque suisse et l’athlète.

En juillet 2025, Marchand a rejoint Nike. Le montant du contrat n’a pas été dévoilé, mais il est estimé entre 1 et 1,5 million d’euros par an, en ligne avec ceux de ses compatriotes Kylian Mbappé ou Victor Wembanyama. S’y ajoute une collaboration avec Porsche en tant qu’« ami de la marque », qui lui a permis de recevoir une Porsche Taycan électrique.

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Le nageur refuse par ailleurs certains contrats, même lucratifs. Il a notamment décliné une offre importante de Carrefour, préférant s’associer uniquement à des marques alignées avec son image et son positionnement haut de gamme.

En cumulant ces partenariats, les revenus commerciaux de Léon Marchand s’établissent autour de 3 millions d’euros en 2024. En 2025, avec l’entrée de Nike et la revalorisation de Louis Vuitton, ce chiffre devrait atteindre entre 4 et 4,5 millions d’euros.

Un encadrement familial professionnel

La réussite économique de Léon Marchand s’appuie sur une structure familiale rare dans le sport professionnel. Ses parents, Xavier Marchand (21 fois champion de France) et sa mère Céline Bonnet (11 titres nationaux), gèrent respectivement les relations presse et une partie de la logistique.

La supervision juridique et contractuelle est confiée à Carole Bluzat, avocate spécialisée en propriété intellectuelle et amie proche de la famille. Elle suit l’ensemble des négociations de partenariats et veille à leur conformité avec la stratégie globale de l’athlète. Cette organisation permet à Marchand de conserver un contrôle complet sur son image et les valeurs associées à ses contrats.

Immobilier et investissements locaux

Côté patrimoine, Léon Marchand affiche une stratégie classique mais bien structurée. Il possède une résidence familiale à Toulouse, estimée à 450 000 euros, ainsi qu’un appartement à Paris évalué à 300 000 euros. Lors des Jeux de Paris 2024, il a été logé dans un appartement de 70 m² à Nanterre, à proximité immédiate de l’Arena de La Défense, loué 3 000 euros pour dix jours par la Fédération.

Il a également investi dans le sport local. En 2024, il a pris une participation de 4 500 euros dans le capital du Toulouse Basketball Club, aux côtés d’Antoine Dupont et du duo Bigflo & Oli. Le projet vise à faire monter le club vers l’élite professionnelle dans les prochaines années. Ce type d’investissement témoigne d’un ancrage territorial fort et d’une volonté de diversification.

L’ensemble de ses biens immobiliers est estimé à 750 000 euros. Sa fortune nette, incluant liquidités, investissements et biens personnels, est aujourd’hui évaluée entre 2 et 3 millions d’euros.

Fiscalité : une optimisation encadrée par la résidence américaine

Installé aux États-Unis depuis août 2021 pour ses études et son entraînement, Marchand est résident fiscal américain. Cette situation a une incidence directe sur ses revenus français, notamment les primes olympiques, soumises à une minoration de 15 % pour les non-résidents fiscaux.

Jusqu’en avril 2024, il était encore sous statut NCAA, avec une bourse universitaire intégrale. Ce statut limitait fortement ses possibilités de signer des contrats commerciaux, notamment avec des marques américaines. Depuis son passage au statut professionnel, il bénéficie d’une liberté contractuelle totale, ce qui a permis la signature de son contrat avec Nike.

Les revenus issus de ses sponsors sont soumis à des régimes fiscaux différenciés selon les juridictions. La structure de gestion familiale permet de naviguer dans ces complexités avec prudence et anticipation.

Revenus 2025 : un cap symbolique franchi

Les projections pour 2025 annoncent une consolidation, voire une accélération des revenus. Les primes sportives devraient dépasser 100 000 euros sur l’année, hors performances exceptionnelles. Les revenus liés aux sponsors, eux, devraient franchir la barre des 4 millions d’euros, voire 4,5 millions.

Louis Vuitton pourrait porter son contrat à 1,5 voire 2 millions. Nike pourrait peser entre 1 et 1,5 million. Omega reste stable à un million d’euros, tandis que Porsche et d’autres partenariats ponctuels complètent l’ensemble avec environ 300 000 euros.

À moyen terme, les perspectives restent solides, notamment en vue des Jeux de Los Angeles 2028. Marchand est désormais identifié comme une figure centrale du sport mondial, avec un potentiel de croissance économique encore significatif.



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