Résumé Résumé
- Une progression continue depuis 2012
- Des revenus variables issus des primes et droits à l’image
- Avant l’équipe de France : une base salariale déjà élevée à l’OM
- Des partenariats ciblés qui renforcent ses revenus
- Un patrimoine immobilier réparti entre Méditerranée et Bretagne
- Des négociations contractuelles liées aux performances
- Départ annoncé après la Coupe du monde 2026
Depuis sa prise de fonctions à la tête de l’équipe de France en 2012, Didier Deschamps a vu sa rémunération évoluer de manière significative. Son salaire, les primes liées aux compétitions, les revenus issus de ses contrats de sponsoring, ainsi que son patrimoine immobilier témoignent d’un statut unique dans le football français. Décryptage complet d’une rémunération plurielle.
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Une progression continue depuis 2012
Lorsque Didier Deschamps a été nommé sélectionneur en 2012, il percevait un salaire annuel de 2 millions d’euros bruts. Ce montant, bien inférieur à celui des entraîneurs de clubs de premier plan, reflétait néanmoins la confiance de la Fédération française de football à l’issue d’une période marquée par les turbulences de l’ère Domenech.
En décembre 2019, à l’occasion de la prolongation de son contrat après plusieurs succès sportifs — finale de l’Euro 2016, victoire en Coupe du monde 2018 — sa rémunération a été revalorisée à 2,5 millions d’euros. Une nouvelle augmentation est intervenue en janvier 2023, portant le salaire annuel de Deschamps à 3,8 millions d’euros bruts. En onze ans, la hausse représente près de 90 %.
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Des revenus variables issus des primes et droits à l’image
Le sélectionneur perçoit également des compléments liés aux droits à l’image et aux résultats de l’équipe nationale. Depuis plusieurs années, chaque match disputé lui rapporte 22 000 euros bruts au titre des droits à l’image, un montant identique à celui versé aux joueurs. Avec une moyenne d’une dizaine de matchs par an, cela représente un gain supplémentaire de 220 000 à 300 000 euros selon les saisons.
Les compétitions majeures viennent également renforcer cette rémunération. Lors de la Coupe du monde 2022, la finale atteinte par les Bleus a permis à Deschamps de percevoir une prime de 290 000 euros. À l’Euro 2024, l’élimination en demi-finale face à l’Espagne a généré une prime de performance estimée à 200 000 euros, à laquelle se sont ajoutés 127 200 euros de droits à l’image sur les six matchs disputés, portant le total à environ 330 000 euros pour le tournoi.
La victoire en Ligue des Nations 2021 a également donné lieu à des primes, bien que les montants exacts n’aient pas été rendus publics. La FFF applique dans ce cadre les dotations distribuées par l’UEFA, réparties entre joueurs et staff technique.
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Avant l’équipe de France : une base salariale déjà élevée à l’OM
Avant de prendre la tête des Bleus, Didier Deschamps dirigeait l’Olympique de Marseille, où il percevait un salaire mensuel de 240 000 euros, soit 2,88 millions d’euros annuels. Pour la FFF, le recrutement de Deschamps impliquait donc de lui proposer un package suffisamment attractif pour compenser le changement de statut et de rythme professionnel lié au football de sélection.
Des partenariats ciblés qui renforcent ses revenus
Outre sa rémunération liée à la FFF, Didier Deschamps tire des revenus complémentaires grâce à plusieurs contrats publicitaires. Il entretient notamment une relation durable avec la marque horlogère suisse Hublot, dans le cadre d’un partenariat haut de gamme. En tant qu’“ami de la marque”, il arbore régulièrement des montres de collection lors des compétitions. Sa pièce actuelle, la Big Bang Tourbillon Power Reserve 5 Days Sapphire 45mm, est estimée à 145 000 euros. Cette collaboration, en plus d’une rémunération directe, lui assure une visibilité mondiale.
Deschamps est également associé à des marques comme Coca-Cola ou Orange. Ces contrats publicitaires lui rapportent entre 300 000 et 500 000 euros annuellement. Le sélectionneur veille à choisir des partenaires compatibles avec son image publique, fondée sur la rigueur, la continuité et la discrétion.
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Un patrimoine immobilier réparti entre Méditerranée et Bretagne
La gestion de ses revenus se reflète dans un patrimoine immobilier diversifié et haut de gamme. Sa résidence principale se situe au Cap d’Ail, sur la Côte d’Azur. La villa, estimée à 3 millions d’euros en 2020, comprend un vaste jardin paysager, une piscine à débordement, un jacuzzi, un court de tennis privé et plusieurs terrasses offrant une vue dégagée sur la mer. La commune a baptisé en 2018 son stade local « Stade Didier Deschamps », marquant l’intégration du sélectionneur dans la vie locale.
Il possède également une maison secondaire à Concarneau, dans le Finistère, choisie pour les attaches bretonnes de son épouse. Située face aux îles de Glénan, cette propriété sert de lieu de repos familial lors des vacances d’été et de fin d’année.
Des négociations contractuelles liées aux performances
La prolongation de contrat obtenue en janvier 2023 jusqu’à juillet 2026 illustre la position stratégique de Didier Deschamps. Initialement, Noël Le Graët souhaitait un engagement limité à l’Euro 2024. Deschamps a, de son côté, exigé de couvrir jusqu’à la prochaine Coupe du monde. Le parcours de l’équipe au Qatar a pesé dans les discussions et lui a permis d’obtenir gain de cause.
Cette prolongation inclut également le maintien de son staff rapproché, composé de Guy Stéphan (adjoint), Franck Raviot (entraîneur des gardiens) et Cyril Moine (préparateur physique). La continuité technique est ainsi assurée jusqu’en 2026.
Sur la scène internationale, Didier Deschamps figure au quatrième rang des sélectionneurs les mieux rémunérés au monde. Il est devancé par Hans-Dieter Flick (6 millions d’euros), Gareth Southgate (5 millions) et Roberto Martinez (4 millions). À titre de comparaison, les entraîneurs des clubs de haut niveau européen perçoivent des salaires beaucoup plus élevés, entre 18 et 22 millions d’euros pour Pep Guardiola ou Carlo Ancelotti. La FFF maintient une stratégie budgétaire plus modérée, combinant performance sportive et stabilité économique.
Départ annoncé après la Coupe du monde 2026
Le 8 janvier 2025, Didier Deschamps a annoncé qu’il quitterait ses fonctions à l’issue de la Coupe du monde 2026. Lors d’une interview au JT de TF1, il a déclaré : « Il faut que ça s’arrête à un moment ». Cette déclaration marque la fin d’un cycle de quatorze ans à la tête de l’équipe de France, l’un des plus longs mandats de l’histoire du football international. Elle ouvre également la voie à une succession très attendue, dans laquelle le nom de Zinédine Zidane revient avec insistance.
