Hermès poursuit son maillage industriel en France

Hermès investit dans les Ardennes et transforme une friche en manufacture d’exception. 250 artisans y seront formés d’ici 2027.

Le sellier de luxe vient de lancer les travaux de sa troisième manufacture dans les Ardennes, à Charleville-Mézières, sur le site d’une ancienne friche industrielle. Une manière de conjuguer artisanat d’excellence, revitalisation des territoires et transition écologique.

A LIRE AUSSI
Luxe : pourquoi Hermès surclasse tous ses concurrents

Le geste n’a rien de symbolique. À l’horizon 2027, ce sont quelque 250 artisans qui s’installeront sur les 5 800 m² du nouveau site. L’ensemble s’étendra sur une parcelle de 20 000 m², avec du solaire sur les toits, du réseau de chaleur en sous-sol et beaucoup de pleine terre entre les deux. Une forme d’élégance industrielle, rigoureuse et décarbonée. Presque un luxe.

Une stratégie industrielle ancrée dans les territoires français

Avec cette implantation, Hermès confirme son choix stratégique : produire en France, former sur place, et ancrer son développement dans des bassins d’emploi en reconversion. L’Ardenne, longtemps vouée à l’acier, devient terre de cuir.

À Bogny-sur-Meuse et à La Sormonne, deux sites déjà opérationnels, près de 600 personnes fabriquent chaque jour ce que la planète s’arrache. Une école maison complète le dispositif, discrète fabrique de savoir-faire.

Une friche industrielle transformée en site de production durable

Charleville-Mézières illustre parfaitement cette volonté de reconversion maîtrisée. L’ancienne friche industrielle reprend vie, structurée autour d’un projet alliant architecture fonctionnelle et exigences environnementales. Le futur bâtiment sera énergétiquement sobre, intégré à son environnement et conçu pour durer.

A LIRE AUSSI
Vers un éclatement de l’empire LVMH ?


L'Essentiel de l'Éco est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Publiez un commentaire