Incontournable pilier du PSG vainqueur de la dernière Ligue des Champions, Achraf Hakimi est aujourd’hui l’un des défenseurs les mieux rémunérés de l’histoire du football.
Né à Madrid, formé au Real, il signe son premier contrat professionnel avec un salaire d’environ 1 million d’euros bruts par an. Alors cantonné à l’équipe réserve, il évolue loin des projecteurs. Tout change en 2018, lorsque le Borussia Dortmund le recrute en prêt. Titulaire indiscutable, il voit sa rémunération tripler pour atteindre entre 3 et 4 millions d’euros annuels. En Allemagne, il s’impose comme l’un des latéraux les plus prometteurs d’Europe, amorçant une dynamique qui ne cessera de s’accélérer.
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En 2020, l’Inter Milan débourse 43 millions d’euros pour l’enrôler. Son salaire grimpe à 5 millions d’euros annuels. Champion d’Italie dès sa première saison, auteur de 7 buts et 9 passes décisives, il voit sa valeur bondir. Le PSG, convaincu, engage 68 millions d’euros pour le faire venir en 2021. Son contrat initial prévoit 8 millions d’euros nets par an (environ 10 millions bruts), assortis de 2 millions de bonus, le propulsant dans le top 10 des salaires de Ligue 1 dès son arrivée.
Quatre ans plus tard, la prolongation jusqu’en 2029 marque un tournant financier majeur. Achraf Hakimi perçoit désormais 1,1 million d’euros bruts par mois, soit 13,2 millions bruts annuels. Selon plusieurs sources, cela représente environ 14 millions nets, soit une hausse de 40 % par rapport à son précédent contrat.
Au-delà du salaire, la rémunération d’Achraf Hakimi repose sur une architecture contractuelle complexe. Les bonus individuels récompensent ses performances statistiques – buts, passes décisives, matchs joués –, tandis que les bonus collectifs sont liés aux résultats du PSG, notamment en Ligue des champions. Des primes de fidélité et des rémunérations liées à son image complètent l’ensemble.
Le poste de droits à l’image constitue un volet central. Au PSG, ils sont gérés séparément et estimés entre 3 et 5 millions d’euros annuels supplémentaires. Cette séparation permet une optimisation fiscale et valorise l’impact marketing du joueur. Pour gérer cet aspect, Achraf Hakimi a créé en 2019 Sashi Ha Investment SL, société dédiée à la gestion et à la défense de ses droits à l’image, mais aussi à la diversification de ses placements immobiliers et à la protection juridique de ses actifs.
La marque Hakimi
En avril 2025, il rompt avec Adidas pour signer avec Under Armour. Le montant exact reste confidentiel, mais l’ampleur du partenariat le place parmi les figures majeures de la marque américaine, avec un fort accent sur le marché MENA. En décembre 2024, il devient ambassadeur de Samsung Galaxy pour cette même zone géographique, capitalisant sur sa double culture hispano-marocaine.
Sa présence sur Instagram, suivie par plus de 20 millions d’abonnés, est une source de revenus significative : entre 1,8 et 2,5 millions d’euros annuels. À cela s’ajoutent des contrats publicitaires ponctuels représentant 2,1 à 2,8 millions d’euros par an.
En septembre 2024, Achraf Hakimi investit dans un immeuble à Getafe comprenant un grand appartement et deux locaux commerciaux, générant des revenus locatifs. Ce choix combine rendement financier et valeur sentimentale, le quartier étant proche de son enfance.
Sa collection de montres, estimée entre 200 000 et 500 000 euros, et son parc automobile de luxe évalué entre 500 000 et 1 million d’euros témoignent d’un goût affirmé pour les biens de prestige, qui conservent ou prennent de la valeur. La gestion patrimoniale familiale, révélée lors de son divorce, vise à protéger ses actifs, optimiser la fiscalité et assurer la transmission.
Un poids lourd du vestiaire et du marché
Au PSG, Achraf Hakimi est aujourd’hui le troisième joueur le mieux payé, derrière Ousmane Dembélé et Marquinhos, et à égalité avec Lucas Hernández. Cette progression dans la hiérarchie salariale traduit son rôle stratégique croissant. Sur la scène internationale, il devance désormais la quasi-totalité des latéraux droits européens, seuls quelques joueurs exilés dans des championnats moins compétitifs bénéficiant de rémunérations supérieures.
Les revenus documentés d’Achraf Hakimi – salaire, droits à l’image, réseaux sociaux et contrats publicitaires – s’élèvent entre 20,9 et 24,3 millions d’euros annuels. En ajoutant les partenariats dont les montants sont confidentiels, l’estimation globale atteint entre 25 et 30 millions d’euros. Ce niveau le place parmi les défenseurs les mieux rémunérés de l’histoire.
