Fin août, l’avis tombe. Pour près de 30 millions de propriétaires, la taxe foncière revient comme un marronnier… sauf qu’ici, c’est le portefeuille qui jaunit. En 2024, l’addition moyenne s’est établie à 1 072 euros. En 2025, il faudra ajouter au moins +1,7 %. Et pourtant, certains n’auront rien à payer.
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Qui est totalement exonéré de taxe foncière en 2025 ?
Ce privilège rare tient à deux choses : vos revenus et votre situation personnelle. La loi prévoit ainsi que les propriétaires les plus modestes peuvent être exonérés. C’est le cas si vous touchez l’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées), l’ASI (allocation supplémentaire d’invalidité) ou l’AAH (allocation adulte handicapé), sous condition de ressources.
En 2025, pour une part fiscale, le plafond est fixé à 12 679 euros. Il grimpe à 16 065 euros pour une part et demie, 19 451 euros pour deux parts, et ainsi de suite, avec 3 386 euros par demi-part supplémentaire.
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Exonération ou réduction selon l’âge du propriétaire
L’âge compte aussi. À partir de 75 ans au 1er janvier 2025, et sous les mêmes conditions de ressources, la taxe foncière disparaît totalement pour la résidence principale. Les 65-74 ans, eux, peuvent bénéficier d’un abattement automatique de 100 euros. Les résidents de maisons de retraite ou d’Ehpad peuvent aussi obtenir l’exonération, si leur logement reste vide.
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Les exonérations temporaires et le plafonnement de taxe foncière
Il existe enfin des exonérations temporaires : 2 ans sans taxe pour les logements neufs, à condition de déclarer la construction dans les 90 jours suivant son achèvement. Certaines transformations lourdes — par exemple convertir une grange en habitation — ouvrent les mêmes droits.
Et pour ceux qui dépassent les plafonds ? Reste le « plafonnement » : si la taxe dépasse 50 % des revenus, le surplus est effacé, sous conditions. En 2025, ce mécanisme s’applique jusqu’à un revenu de référence de 29 815 euros pour une part, plus 6 966 euros pour la première demi-part, puis 5 484 euros pour les suivantes.
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