Le pari de Teddy Riner et Xavier Niel pour relancer Le Coq Sportif

En pleine tempête, Le Coq Sportif peut-il renaître ? Teddy Riner entre en scène pour soutenir une offre de reprise avec Xavier Niel.

Le Coq Sportif, symbole tricolore à la dérive, attire les champions. Teddy Riner s’invite dans le match pour la reprise de l’équipementier en redressement judiciaire. Le judoka rejoint une offre soutenue par un attelage inédit : Xavier Niel, la famille Camuset – fondatrice de la marque –, l’investisseur familial Neopar et le gestionnaire de marques américain Iconix.

Le Coq Sportif en redressement judiciaire

La situation reste fragile. Après les turbulences logistiques autour des Jeux olympiques de Paris 2024, la marque centenaire tente de sauver sa peau. Deux candidats sont en lice. L’offre à laquelle Riner s’associe promet 60 millions d’euros et un nouveau souffle international. Objectif : se reconnecter aux marchés mondiaux via des réseaux de distribution solides, en s’appuyant sur Iconix, qui gère déjà Umbro ou Lee Cooper. Intersport France, partenaire du Coq depuis 2023, est aussi de la partie.

A LIRE AUSSI
Xavier Niel, l’anti-héros du capitalisme ?

Le montage capitalistique est clair : Neopar prend la main avec 51 %, Iconix suit avec 20 %, le reste – 29 % – revient au pool d’investisseurs tricolores, dont Riner. Autour de la table : Xavier Niel, les Camuset, mais aussi Marc-Henri Beausire, PDG en poste. Pour François Poitrinal, patron de Neopar, ce soutien est un gage de crédibilité.

Les deux offres de reprise : stratégies et enjeux

Face à eux, un autre projet. Celui de Dan Mamane, entrepreneur franco-suisse, épaulé par l’ancien dirigeant de Fusalp, Alexandre Fauvet. Discret mais encore en lice.

Les deux offres maintiendraient l’activité à Romilly-sur-Seine (Aube). Mais une centaine de postes sur les 302 existants restent menacés. Verdict attendu en juin au tribunal de commerce de Paris.


Partagez votre avis