Brest va fabriquer les sous-marins nucléaires du futur

Le futur de la dissuasion nucléaire française se joue aussi à Brest. Naval Group y investit 30 millions d’euros pour préparer la construction des sous-marins de troisième génération, une aubaine industrielle et stratégique qui fera travailler 500 personnes jusqu’en 2047.


Comme l’a révélé Le Télégramme de Brest, l’industriel Naval Group va investir 30 millions d’euros dans un nouvel outil industriel sur la base navale. Objectif : participer à la construction des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de troisième génération (SNLE 3G), dont les premiers travaux ont débuté à Cherbourg en 2024.

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Un chantier d’envergure jusqu’en 2047

Entre 2027 et 2047, quelque 500 personnes seront mobilisées sur ce chantier d’envergure, qui inclura la conception, la réalisation, l’intégration et les essais de plusieurs modules, notamment des coques. Naval Group prévoit de construire un bâtiment neuf et de rénover des infrastructures existantes pour accompagner cette montée en charge.

Cet investissement vient compléter les 15 à 20 millions d’euros déjà injectés chaque année pour moderniser les installations brestoises. Au-delà de l’activité générée pour le tissu industriel local, Naval Group entend aussi préparer ses équipes aux technologies des SNLE 3G, afin d’assurer demain leur entretien à l’Île Longue.


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