Prêt aux entreprises : Karmen veut en finir avec les blocages bancaires

Obtenir un prêt bancaire est un casse-tête pour de nombreuses PME. Karmen, une fintech innovante, apporte une alternative rapide et fluide.

Les banques prêtent trop souvent aux entreprises qui n’ont pas besoin d’argent. Une PME sur quatre, elle, se bat avec des problèmes de trésorerie. Factures en attente, délais de paiement qui s’allongent, fonds propres insuffisants : le cocktail est explosif. Gabriel Thierry, Baptiste Wiel et Sébastien Lubineau ont décidé de s’attaquer au problème avec leur structure Karmen, une plateforme qui promet aux entrepreneurs un accès rapide et fluide au financement.

Partenariat avec Qonto

Ces trois associés connaissent bien leur sujet. Gabriel Thierry, ancien financier, pilote la stratégie monétaire. Baptiste Wiel, rencontré dans le programme entrepreneurial Polytechnique-HEC, s’occupe du développement opérationnel et commercial. Sébastien Lubineau, lui, apporte son expertise technologique et data.

Leur cible : les PME et TPE du tertiaire, ces entreprises qui affichent des chiffres d’affaires entre 300 000 et 200 millions d’euros. Trop jeunes ou trop légères en actifs, elles peinent à décrocher un prêt bancaire. Karmen leur ouvre une autre voie. Plutôt que de frapper à toutes les portes, la fintech s’appuie sur des partenaires comme Qonto, spécialiste des services financiers aux entreprises, pour capter ses clients.

Simplifier le financement des PME

Pas de paperasse, pas d’attente interminable. L’entreprise se branche directement sur les outils de gestion de ses clients – comptes bancaires, trésorerie, données financières – et analyse leur santé en temps réel. Là où les banques scrutent les bilans passés, Karmen regarde la performance du jour. Avec cette approche, elle propose des solutions adaptées, comme un prêt amortissable à court terme ou un dispositif d’affacturage invisible pour les clients finaux.

L’ambition ne s’arrête pas là. Pour grandir, Karmen a levé des fonds auprès de Seventure Partners et Financière Arbevel. Elle a aussi sécurisé 100 millions d’euros en dettes auprès de Fasanara Capital, portant sa force de frappe à 500 millions d’euros. De quoi accélérer son expansion, affiner ses modèles grâce au machine learning et s’installer en Europe du Sud et au Benelux.


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