GPT-4 supprimé : êtes-vous prêts pour GPT-4o ?

OpenAI met fin à GPT-4 dans ChatGPT dès le 30 avril, remplacé par GPT-4o, un modèle plus rapide, multimodal et plus performant sur tous les usages.

OpenAI tourne une page. À compter du 30 avril 2025, le modèle GPT-4 sera retiré de ChatGPT et remplacé par GPT-4o, une version plus récente, plus rapide et dotée de capacités multimodales élargies. Cette décision s’inscrit dans une stratégie de renouvellement des modèles d’intelligence artificielle de l’entreprise, au moment où le secteur connaît une adoption massive dans le monde professionnel.

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Pourquoi OpenAI abandonne GPT-4

Le retrait de GPT-4 a été annoncé dans une note publiée par OpenAI le 10 avril. Le modèle, jusqu’ici proposé aux abonnés de ChatGPT Plus, sera désactivé au profit de GPT-4o, présenté comme son successeur naturel. Capable de traiter simultanément texte, image et audio, GPT-4o bénéficie d’améliorations substantielles en termes de vitesse, de compréhension des instructions et de qualité des réponses.

Des capacités multimodales étendues avec GPT-4o

Selon OpenAI, GPT-4o surpasse systématiquement GPT-4 dans les domaines de l’écriture, du codage et des disciplines scientifiques. Il deviendra le modèle par défaut de ChatGPT à partir de la fin avril.

GPT-4 restera disponible via l’API pour les développeurs

Depuis sa sortie en mars 2023, GPT-4 a été au cœur de nombreux usages professionnels et personnels. Accessible via l’abonnement ChatGPT Plus, intégré dans des services comme Microsoft Copilot, ou exploité via l’API, il représentait un jalon technologique important. Il était également multimodal, capable de comprendre du texte et des images – mais pas de les générer – et compatible avec 26 langues.

OpenAI précise que GPT-4 restera accessible via l’API, notamment pour les développeurs ou entreprises ayant construit des outils ou flux de travail autour de ce modèle.

Le remplacement de GPT-4 ne s’arrête pas à l’arrivée de GPT-4o. OpenAI a également annoncé la disponibilité de nouveaux modèles dans son API : GPT-4.1, GPT-4.1-mini et GPT-4.1-nano. Ces variantes, conçues pour des usages spécifiques, offrent de meilleures performances en codage, une plus grande capacité à suivre des consignes précises, et une fenêtre de contexte étendue à un million de jetons.

Des performances techniques en forte hausse avec GPT-4.1

Selon Sam Altman, PDG d’OpenAI, ces modèles ont été développés en privilégiant l’efficacité et l’utilité réelle pour les développeurs. Contrairement à GPT-4o, ils ne sont pas proposés dans ChatGPT, mais exclusivement via l’API.

Les nouveaux modèles d’OpenAI affichent des performances supérieures à leurs prédécesseurs. GPT-4.1 obtient 54,6 % de réussite sur le benchmark SWE-Bench Verified, contre 33,6 % pour GPT-4o. Il est également 40 % plus rapide et 26 % moins cher sur des requêtes moyennes, selon une analyse de The Decoder.

L’adoption de l’IA générative explose dans les entreprises

Cette réorganisation intervient dans un contexte de forte croissance de l’usage de l’intelligence artificielle dans les entreprises. D’après le cabinet Gartner, 80 % des organisations auront intégré des modèles d’IA générative d’ici 2026, contre seulement 5 % en 2023. Cette montée en puissance transforme les méthodes de travail, la répartition des tâches et les logiques de recrutement.

PwC estime que l’IA générative pourrait améliorer la productivité des professionnels de 30 à 40 %, poussant les directions à revoir leurs modèles d’organisation.

Mais cet essor ne va pas sans controverse. GPT-4 a été au centre de plusieurs litiges liés à l’utilisation de contenus protégés par le droit d’auteur, notamment dans le cadre d’un différend avec le New York Times. En parallèle, des réglementations plus strictes émergent, notamment en Europe, pour encadrer l’usage de l’IA dans les entreprises et renforcer la transparence des modèles.

L’intégration de l’IA générative dans les outils métiers, la montée des interfaces vocales et la personnalisation des services constituent les axes majeurs de développement pour les années à venir. Selon une étude du MIT Sloan Management Review, 9 dirigeants sur 10 considèrent l’IA comme un élément central de leur stratégie actuelle ou future.

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