Améliorez la performance de votre assurance-vie en 2025

Assurance-vie : et si 2025 était l’année pour booster vos rendements tout en allégeant votre fiscalité ? Découvrez nos conseils stratégiques et pratiques.

Pourquoi ouvrir une assurance-vie le plus tôt possible

Ce qui compte, ce n’est pas le montant placé, mais le calendrier de l’ouverture. Plus on commence tôt, plus les années travaillent pour vous. Un contrat ouvert aujourd’hui verra ses gains défiscalisés – jusqu’à 4 600 euros par an pour une personne seule, le double pour un couple – après huit ans de vie. Et ce régime ne bouge pas en 2025, malgré les menaces de réforme agitées par certains esprits prompts à taxer.

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Ce que l’État ne dit pas sur la baisse du Livret A

Fiscalité stable en 2025 : un avantage à sécuriser dès maintenant
Dans un monde où les incertitudes fiscales s’accumulent, verrouiller un cadre stable devient un luxe. Ouvrir tôt, même avec un versement modeste, c’est amorcer une mécanique patrimoniale robuste.

Les fonds en euros : des rendements qui remontent, mais pas trop

Fonds en euros : des rendements en hausse mais sous inflation
En 2024, le rendement moyen des fonds en euros a atteint 2,6 %. Un peu mieux que prévu, porté par des obligations d’État achetées à meilleur taux. En 2025, on pourrait voir certains contrats dépasser les 4 %, voire 4,5 % pour les plus récents et sélectifs. Mais attention à l’illusion monétaire : l’inflation estimée à 2,2 % dans la zone euro vient rogner ce retour. Le rendement réel reste modeste. D’où la nécessité de ne pas tout miser sur les fonds garantis.

L’assurance-vie franchit un cap symbolique

L’assurance-vie atteint un record d’encours en 2025
2 020 milliards d’euros. C’est l’encours total de l’assurance-vie en France début 2025. Un record absolu. En janvier, la collecte nette a bondi de 4,5 milliards d’euros, la plus forte depuis plus de dix ans. Dans un environnement où le Livret A plafonne à 2,4 % – et menace de descendre à 1,7 % – les épargnants plébiscitent le produit long, stable, et modulable.

Diversifier son contrat avec SCPI et unités de compte
La pierre papier ne faiblit pas. En 2024, les SCPI ont distribué en moyenne 4,72 %, et certaines affichent plus de 7 % pour 2025. Une performance tirée par des prix immobiliers en repli et une gestion locative plus fine. Côté unités de compte, la baisse des taux dope l’appétit pour des supports plus dynamiques : actions, obligations internationales, fonds ESG… L’assurance-vie s’adapte au monde, à condition d’en accepter la part de risque.

Comparer les frais pour optimiser la rentabilité nette
Choisir un contrat, c’est aussi scruter la grille tarifaire. Frais d’entrée, frais de gestion, frais d’arbitrage : tout se cumule. Mais des acteurs innovent, comme cet assureur qui facture seulement 0,3 % de frais annuels sur ses fonds ESG. Dans un univers de rendements contraints, chaque dixième compte.

Stratégies patrimoniales : le droit au sur-mesure

Transmission : les bonnes pratiques patrimoniales à connaître
Derrière les chiffres, des choix de structure. Le démembrement de la clause bénéficiaire permet de transmettre efficacement tout en protégeant son conjoint. Et passé 70 ans, mieux vaut ouvrir un nouveau contrat pour profiter d’un abattement successoral distinct. La mécanique est subtile, mais redoutablement efficace.

Quelques erreurs à éviter, toujours les mêmes

Clauses bénéficiaires : pièges à éviter et formulation optimale
Ne nommez jamais votre conjoint – préférez « mon conjoint non divorcé ». Pensez à la clause avec représentation pour garantir les petits-enfants. Et surtout, faites relire par un notaire. La fiscalité peut être technique, mais l’intention mal formulée peut coûter cher.


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