Le futur appartient aux entrepreneurs engagés

Le XXIème siècle ne sera pas celui des observateurs. Il appartiendra à ceux qui prennent des risques, qui anticipent, qui transforment. Face au dérèglement climatique, à la montée des inégalités et aux fractures économiques, l’entrepreneuriat n’est plus seulement une question de réussite individuelle : il est devenu un levier de transformation globale.

— Editorial

Nous entrons dans une ère où les entreprises qui survivront ne seront pas simplement les plus rentables, mais les plus visionnaires. Celles qui sauront conjuguer innovation et responsabilité, croissance et impact social. Loin des modèles du passé, une nouvelle génération d’entrepreneurs montre la voie : Lucie Basch, avec Too Good To Go, a compris que la lutte contre le gaspillage alimentaire ne pouvait plus être une option mais un impératif.

Impact

Moussa Camara, avec Les Déterminés, prouve que l’entrepreneuriat peut être un puissant outil d’inclusion sociale. Jean Moreau, avec Phenix, transforme nos déchets en opportunités. Frédéric Bardeau (Simplon) a démocratisé l’accès aux compétences numériques pour ceux que la révolution digitale risquait de laisser sur le bord de la route. Eva Sadoun, cofondatrice de LITA.co, façonne une finance plus éthique, prouvant que rentabilité et responsabilité peuvent aller de pair. Cécile Lazorthes, avec Leetchi et Mangopay, a réinventé la finance collaborative, faisant de la solidarité une force économique.

Un point de bascule

Leur point commun ? Ils ne subissent pas le monde, ils le façonnent. Ils comprennent que l’avenir ne s’écrit pas en défendant des acquis, mais en les remettant en question. Que la réussite ne se mesure plus seulement en profits, mais en impact. Nous sommes à un point de bascule. Soit nous continuons à penser l’économie comme un simple jeu de marchés, soit nous la redéfinissons comme un outil au service du bien commun. Les entrepreneurs engagés ont déjà fait leur choix. Il est temps de faire le nôtre.

Julien Decourt


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